AccueilDernières imagesRechercherMembresS'enregistrerConnexion
-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
[CLOS] Family comes first [HANS]
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Zenon de Lascelle


L'année qui venait de passer avait été assez intense... mais les fêtes avaient permis de se reposer, un peu. Zenon était toujours sur son enquête, tout avançait lentement, mais rien ne pouvait être précipité, même s'il voulait la régler au plus vite. Une taupe était toujours plus difficile à attraper qu'un criminel un peu plus banal... mais le jour où il lui mettrait la main dessus... sans aucun doute que son 00 se ferait voir. Même s'il n'était pas du genre à apprécier les exécutions de sang-froid. Pour le moment, le comte profitait d'une sortie à Londres, pour s'arrêter au gentlemen’s club, il s'y arrêtait rarement, mais c'était l'un des meilleurs endroits pour être tranquille, quand il devait rencontre des gens comme Caleb. On ne venait pas les déranger pendant leurs discussions. Et cela permettait que son ami et son épouse, n'aient aucunement besoin de se croiser.

Après une bonne heure de nage dans la piscine privée, il était remonté dans le salon principal. Ayant proposé à Hans de venir le rejoindre pour prendre le thé, et pour échanger un peu, les deux, au calme. L'Allemand n'étant pas idiot, il devait sans doute se douter que l'Anglais voulait aussi le voir concernant son fils, Zac était à nouveau sur une voie un peu inquiétante et il voulait voir s'il n'y avait pas moyen de le faire rentrer dans les rangs à nouveau. Il avait promis qu'il lui parlerait, voilà qu'il tenait sa parole.

Et puis, il était curieux d'avoir son avis sur Violet, sur ce que pouvait réellement penser Alexia, ce genre de chose. Peut-être aussi, qu'il lui demanderait un peu d'aide concernant sa propre affaire, mais il serait difficile de lui dire les choses, sans vendre la mèche. A peine arrivé dans le salon, qu'il reconnaissait au premier coup d'oeil, la silhouette de son ami. Il le rejoignait avec un petit sourire, tout en se passant une main dans ses cheveux fraîchement lavés.

- Hans. Lui posant une main sur l'épaule pour le saluer. Merci d'avoir accepté mon invitation. Une petite lueur maligne au fond des yeux. Comment se sont passées vos vacances?

Il savait très bien où il était allé et surtout avec qui. Après tout, qui n'était pas au courant de l'histoire entre les deux allemands dans leur groupe? Personne ne disait rien, sans doute pour éviter de mettre les pieds dans le plat, mais personne n'était dupe non plus. Et si les deux avaient pu profiter d'un peu de temps ensemble, tant mieux pour eux. Il n'était pas pour la tromperie, mais il savait qu'Oliver était au courant... il y avait des accords tacites entre certains couple. Ce qui renforçait sa conviction d'avoir bien fait, pour lui, de briser les codes et d'aller à l'encontre de ce qu'on avait voulu lui imposer.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
LONDON PEOPLE
Messages : 553
Date d'inscription : 15/01/2022
Localisation : Bellary
Profession : Au service secret de Sa Majesté
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
04.01.23 14:27
Revenir en haut Aller en bas
Hans Wittelsbach
Family comes first ft. Zenon
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Le médecin lui avait dit de ménager ses genoux, mais c’était plus fort que lui. Chaque fois qu’il entrait dans la salle de sport du Gentlemen’s Club, le tapis roulant appelait son nom. Il devait bien perdre tous ses excès de calories gagnés pendant Noël et le réveillon, puisque le médecin lui avait aussi dit de ménager son coeur. Mis à part les matins où ses genoux le faisaient souffrir, Hans refusait de croire qu’il aurait bientôt 60 ans.

Après sa séance de sport et un tour sous la douche, il devait rejoindre ce cher Zenon. Pour discuter. De quoi? Hans croyait bien le deviner, et cela le rendait nerveux.

En acceptant le poste de commandant, l’Allemand avait justement craint que ce scénario se produise. Que la Strike aille trop loin et que Zac en subissent les conséquences. Quel gâchis qu’il soit si rapidement tombé sous le charme de ce satané Français…

Tout de même, Hans se demandait ce que Zenon comptait lui demander. Il ne pouvait espérer que Hans le pardonne de ses actions et le réengage, ou se serait mal le connaître. Or Zenon connaissait bien Hans. Alors quoi? C’est avec ces questionnements que l’Allemand quitta le vestiaire pour aller à la rencontre de son vieil ami. «Bonjour. Tu reviens de la piscine j’imagine?», lança-t-il d’une chaleureuse tape dans le dos. En voilà un qui serait heureux de voir sa femme enfin nager à ses côtés!

Hans s’assit dans le fauteuil de cuir face à selon de Zenon, et nota l’air goguenard de l’ancien loup-de-mer. Hans tenta de ne pas sourire. «Mes vacances? Bien. Très bien», dit-il en se gardant pudiquement de détailler davantage le bonheur absolu d’avoir passé du temps avec Alexia. Ce n’était qu’un secret de polichinelle maintenant, mais il avait encore du mal à en parler. Ou à ne pas y voir quelque chose de tabou. «Tout ce que je peux admettre, c’est que vous avez eu raison, toi et Amélia. On ne peut pas refaire le passé, mais on peut encore reprendre le temps perdu».

Lorsque les serveurs apportèrent les scones et le thé, Hans questionna Zenon à son tour. «Et toi, comment s'est passé Noël? Tu as eu la visite de Violet je crois?» Depuis tout le drame entourant la famille Hanovre, Zenon et Amélia servaient en quelque sorte de parents adoptifs de Violet. Ou du moins, de grand-parents adoptifs pour la jeune Dalia, ce que Hans trouvait fort dommage pour les réels grand-parents. Pour Alexia certainement. Accepter sa petite-fille lui était toutefois plus facile qu’accepter le futur mari de Violet. «Et comment vont Joy… et Zac?».

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Hans Wittelsbach
Hans Wittelsbach
PROTECT&SERVE
Messages : 280
Date d'inscription : 23/05/2022
Localisation : À Scotland Yard ou au Gentlemen's Club
Profession : Commandant de la division du crime organisé
Etat Civil : Divorcé
07.01.23 19:22
Revenir en haut Aller en bas
Zenon de Lascelle


Hans connaissait bien Zenon, surtout dans ce genre de lieu. Comme Zenon pouvait bien le connaître aussi. Après tout, ils profitaient tous les deux de ce que leur offrait le club, en terme de sport. Bien entendu, Hans depuis son arrêt cardiaque avait dû apprendre à faire un peu plus attention à lui, mais il n'avait jamais su arrêter complètement ses entraînements ou sa diète. Le comte s'était souvent assuré que tout allait bien à ce niveau. Il eut un petit sourire amusé à sa remarque, tout en hochant tranquillement de la tête.

- Tout comme vous avez profité de la salle de fitness, n'est-ce pas?

Nos deux nobles ne pouvaient pas s'en empêcher. Ils avaient ce besoin de se dépenser dans la peau. Zenon, en plus, trouvait que la nage permettait de détendre son dos au mieux. Les douleurs dorsales étaient moindre, quand il passait du temps dans l'eau, à nager, sans pour autant tenter de battre des records du monde, mais en ayant un bon rythme. Une bonne fatigue aussi prenait ses muscles. Il était plus détendu en général.

L'avantage d'être dans un tel établissement, c'était bien que les hommes n'avaient rien besoin de dire, pour qu'on leur amène leurs boissons. Si l'allemand avait droit à son thé, de Lascelle se retrouvait avec un bon verre de Martini blanc. Il remerciait le serveur, avant d'observer son ami, tout en attendant sa réponse, cherchant sur son visage, les signes de ce qu'il ne lui dirait pas de vive voix. Bien trop pudique pour cela. Il semblait heureux, Zenon ne ratait pas la petite lueur dans le regard de son interlocuteur. Il n'y avait pas de doute sur le fait que les vacances avaient été bonnes. Avait-il pu enfin, vivre un peu ce qu'il avait toujours regretté? Il semblait le lui avouer à demi-mot. Le comte comprenait les sous-entendus.

- Surtout profiter du temps présent. Avec un petit sourire, en prenant son verre. A celles qui nous font tourner la tête. Levant son verre vers lui. Cheers.

Il ne pouvait pas s'empêcher de trouver que c'était bien qu'Alexia et Hans puissent vivre un peu ce qu'on leur avait toujours interdit. Même si cela impliquait une tromperie, que notre ami ne cautionnait pas non plus. Mais la vie, l'amour, n'avait rien de simple. Tout n'était pas noir ou blanc. Tant que les choses étaient mises au clair et que chaque parti y trouvait son compte...

- C'était d'agréables fêtes. Cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas fait sur sol anglais. Avec un sourire. Oui nous avons invité Violet et Prem à venir passer Noël chez nous. Après tout, ils sont de la famille. Puisqu'elle était sa filleule, c'était un peu comme sa fille. Et nous estimons, avec Amélia, qu'ils n'ont pas à subir un ban de notre société, pour ce qu'ils vivent. Levant une main. Je sais, je sais, nous pouvons nous voir en eux sur pleins de points. C'est vrai, mais ça ne fait pas tout. Et la petite Dalhia est vraiment mignonne, ne trouvez-vous pas?

Zenon se retrouvait à être une sorte de papy gâteau quand la petite était dans ses bras.

- Joy va bien, elle est repartie pour un reportage... en Iran... autant dire que nous sommes un peu tendus. Mais tant qu'elle arrive à nous donner des nouvelles. C'était Amélia qui se faisait le plus de cheveux blancs à ce niveau. Lui essayait d'être le plus rassurant et pouvait avoir des informations, grâce à son métier. Zac c'est plus compliqué... son travail lui manque. Observant Hans, se frottant tout doucement la barbe, avant de poser ses coudes sur ses genoux, entrecroisant ses doigts, pour fixer son ami quelques secondes. Le marin n'était pas du genre à tourner autour du pot, il savait que cela ne menait à rien. Hans, n'y a-t-il pas un moyen de faire quelque chose? Ne peut-il pas faire amende honorable? Pour au moins réintégrer les rangs? Je sais que c'est une forte tête, qu'il est épuisant, mais est-ce un si mauvais flic que cela?

Hans pouvait être honnête avec le père de famille. Ce dernier voulait comprendre et essayer de faire au mieux pour son fils, bien sûr. Il n'allait pas soudoyer son ami, ce n'était pas son but, mais discuter, parfois, permettait de voir les choses différemment... peut-être... mais ce qui pendait au nez de Zac, n'était pas des petits problèmes. Il le savait parfaitement.

- Vous pouvez me parler sans détour, Hans... Après tout, ce ne serait pas la première fois que le père, se retrouvait face à une des figures d'autorité que son fils avait un peu fait sortir de ses gonds.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
LONDON PEOPLE
Messages : 553
Date d'inscription : 15/01/2022
Localisation : Bellary
Profession : Au service secret de Sa Majesté
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
08.01.23 22:29
Revenir en haut Aller en bas
Hans Wittelsbach
Family comes first ft. Zenon
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Hans leva sa tasse pour trinquer avec son vieil ami. «Profiter du temps qu’il nous reste, oui. Prost, mon ami» dit-il avant de prendre une gorgée de thé. D’un air moqueur, il remarqua : «Je me mêle de ce qui ne me regarde pas, mais est-ce vraiment raisonnable de boire un martini à cette heure? Tu m’as invité pour prendre le thé, je te signale. Plus tu vieillis, plus tu perds ton anglicité Zenon». Bah! Peut-être l’avait-il mis au placard depuis longtemps, avec tout ce temps passé en Inde.

Zenon lui raconta comment il avait occupé ses vacances de Noël, qu’il avait passé en Angleterre, pour une fois. C’était évidemment honorable d’avoir invité Violet et sa famille chez lui. Il supposait que le fiancé de la princesse déchu n’était forcément pas chrétien. Il n’y avait donc que du côté de Violet que Noël était célébré. «Ç'aurait été dommage de la laisser seule», admis Hans, peiné que les Hanovre soient aussi divisés. «Dalia est mignonne oui, mais elle ne ressemble pas trop à sa mère». Les ressemblances apparaîtraient peut-être lorsque la petite grandirait, mais pour l’instant, la différence de peau entre la fille et la mère était si flagrante qu’elle aurait aussi bien pu être adoptée, si on ne connaissait pas le père. Il fallait bien que quelqu’un l’admette! «Toi et Amélia… Vous sentez-vous toujours exclus de notre “société”, comme tu le dis?»

Même si Hans avait eu des doutes à propos d’Amélia, du moins au début, elle et Zenon avaient toujours été les bienvenus chez lui, jusqu’à ce que la vue des jumeaux De Lascelle ne trouble trop Regina. C’est peut-être à cause de cela que sa relation avec les enfants de Zenon n’était pas comparable avec celle qu’il avait avec les enfants d’Alexia. Puis, ils avaient toujours vécu loin d’ici. Dans le cas de Joy, c’était toujours vrai. «En Iran!?», lança-t-il, estomaqué. «Elle a le don de choisir les pires endroits pour ses reportages celle-là! On ne peut pas dire qu’elle manque de courage… Personne ne me prendrait à mettre les pieds dans ce pays». Hans n’avait pas honte de le dire. Dans sa jeunesse il avait sans doute été aussi inconscient que Joy du danger, mais maintenant, son seul objectif était de rester en vie le plus vieux possible. Ce que tout le monde devrait faire, à son humble avis.

Le sujet dériva finalement sur Zac, sans trop de surprise. Hans bu une gorgée de thé avant de reposer sa tasse, de croiser les jambes, et de poser ses mains sur son genou, pour écouter et observer son ami, qui cherchait ses mots en frottant sa barbe. Évidemment, Zac s’ennuyait de son boulot. Peut-être même que Lemoine lui manquait, tout comme les autres membres de la Strike. Hans, le visage appuyé dans le creux de sa main, fixait Zenon, qui tentait de corriger les écarts de son fils de 30 ans passés.

«Hormis Alexia, je ne ménage jamais personne. Et encore», lui assura Hans d’un demi-sourire. Puis, il redevenu sérieux. «Zenon…» Le commandant laissa échapper un soupir las. Il ne voulait pas décevoir son ami, mais il ne lui cacherait pas la réalité. «Bien avant de le renvoyer, j’ai laissé plusieurs fois la chance à Zac de s’expliquer et d’avouer ce que faisait la Strike». Hans se pencha au-dessus de la table, et continua, sur un ton confidentiel. «À moins qu’il n’avoue s’être rendu à l’ambassade de Serbie avec la Strike, et explique pourquoi il s’est rendu là-bas, je ne peux rien faire pour lui. Il est déjà très chanceux que je l’ai seulement renvoyé. J’aurais pu le mettre dans le même bateau que l’inspecteur Lemoine. J’aurais pu demander qu’on suspende sa licence de policier et qu’on le fasse passer devant un comité d’éthique. Ou pire, j’aurais pu tout raconter à Ormes. Tu le connais j’imagine?»

Tout le monde connaissait Ormes. La Strike plus que quiconque, sans doute. «J’avais même promis à Lemoine de le blanchir lui et son équipe auprès de Ormes s’ils neutralisaient les Anarchistes dans les règles de l’art. Malgré ça, ils ont fait les cons! Que veux-tu que j’y fasse! Je ne peux pas rester les bras croisés quand on me met des bâtons dans les roues». Les policiers sont censé s’entraider, mais la Strike agissait en solitaire depuis toujours, et elle avait fini par se méfier des autres, avec raison. Les activités illégales n’avaient rien à faire à Scotland Yard, si ce n’est croupir derrière les barreaux.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Hans Wittelsbach
Hans Wittelsbach
PROTECT&SERVE
Messages : 280
Date d'inscription : 23/05/2022
Localisation : À Scotland Yard ou au Gentlemen's Club
Profession : Commandant de la division du crime organisé
Etat Civil : Divorcé
12.01.23 12:23
Revenir en haut Aller en bas
Zenon de Lascelle


Zenon estimait qu'ils avaient encore de belles années devant eux. Il se voyait vieillir longtemps aux côtés d'Amélia, parce qu'il ne pouvait penser au jour où elle ne serait plus là. C'était bien trop flippant pour cela. Donc la rationalité d'Hans, ne manquait pas de le faire sourire légèrement. Après tout, cela lui correspondait bien. La question suivante ne manqua pas, cette fois, de le faire rire.

- J'ai parlé de thé, parce que je sais que vous ne buvez pas d'alcool Hans, mais rien ne vaut un petit Martini pour l'apéritif. Avec un petit clin d'œil, avant d'en prendre une gorgée. Mais je suivrai au thé, bien sûr. Amusé. Moi qui croyais l'avoir perdue depuis longtemps. D'un ton un peu plus taquin, il n'était pas réellement dérangé par ce genre de remarque. Après tout, voilà longtemps qu'il avait pris une autre voie que celle qu'on lui avait tracée, notamment d'être un bon noble Anglais. Donc votre remarque est rassurante, j'ai peut-être encore un moyen d'être sauvé.

Bien sûr que notre comte pouvait être un peu pince sans rire, ironique, cynique. Il vivait avec ce genre de remarque depuis longtemps, il avait appris à s'en protéger complètement. Si au début, quand il avait la trentaine, qu'il venait d'épouser sa belle Dame du Lac, il pouvait être touché plus facilement, s'emporter même. Au jour d'aujourd'hui, il prenait le tout avec plus de détachement. A quoi bon? Personne ne changerait, encore moins à leurs âges.

Doucement, le comte hochait de la tête pour dire qu'il était d'accord que oui, ça aurait été dommage de laisser cette famille seule, simplement parce que les choses ne convenaient pas à tout le monde. Zenon haussa légèrement un sourcil à la remarque d'Hans, décidément...

- By God! Mais vous ne voyez que cela... c'est incroyable, en 2028 entendre encore des choses pareilles. Secouant la tête. Bien sûr qu'elle ressemble à sa mère, il faut juste savoir ouvrir les yeux. Cette petite est métisse et il n'y a pas que la couleur de peau qui permet de trouver des ressemblances... Il fixait son vieil ami, tout en terminant son verre. Il se disait qu'heureusement qu'Amélia n'avait pas été une afro-américaine, car leur histoire aurait pu être encore plus compliquée. Mmm... cela fait longtemps qu'on ne vit plus pour plaire à cette société. En fait, ils ne l'avaient jamais vraiment fait. Donc non, on ne s'en sent pas exclu, on vit bien en-dehors des clous. Avec un petit sourire tranquille. Et vous? Comment le vivez-vous de suivre les règles? Après tout, si Zenon et Amélia avaient pu être mis aussi sur le côté pour ne pas suivre les règles, Hans avait-il été heureux de se mettre sur le côté, pour laisser les traditions prévaloir sur ce qui l'aurait réellement rendu heureux? Notre homme connaissait déjà la réponse... même si l'Allemand risquait de ne pas réellement l'admettre.

L'Anglais se servait ensuite un peu de thé, tandis qu'il donnait des nouvelles de ses enfants. Il n'était pas surpris de la réaction d'Hans, ils avaient tous un peu la même. Joy avait, en effet, le don de choisir des pays qui n'étaient pas les plus sûrs du moment. Mais c'était son travail de journaliste de guerre. Il fallait bien que certains prennent des risques, pour tenir le reste du monde au courant. Lui n'allait pas juger ces choix, puisqu'il avait fait pareil pendant de longues années. Au jour d'aujourd'hui, il faisait en sorte que sa fille soit en sécurité, un peu plus que ce qu'elle croyait. Même s'il ne pouvait pas faire tout pour elle. Un peu de sécurité en plus, pour que les deux parents puissent dormir un peu mieux.

- Mmm... oui elle a un sacré caractère. Elle veut aider ceux qui en ont le plus besoin, à sa façon. Mais on ne peut l'empêcher de partir dans ce genre d'endroit.

Et puis, le père avait plus confiance en sa fille, sur le fait d'être capable de faire attention à elle, de ne pas se lancer tête baissée dans une mission, sans réfléchir aux conséquences. Contraire à Zac, le sujet le plus important de cette conversation sans doute. Il voyait bien qu'Hans était prêt à l'écouter, même si, il n'irait sans doute pas dans le sens du paternel. De Lascelle ne voulait pas faire pression sur son ami, il voulait juste discuter, possiblement trouver une solution, mais s'il n'y en avait pas... Zac devra vivre avec.

Il écoutait avec attention, comprenant donc que le commandant de police avait donc bien compris ce qu'avait pu faire la Strike. Il se frotta doucement la barbe, ne disant rien, ne souhaitant pas le couper dans son récit. Il se demandait si c'était vraiment le pire, d'en parler à Ormes... puisque pour Zac, le pire était arrivé. Il avait perdu son travail. Le comte hocha doucement de la tête. Qui ne connaissait pas ce requin? Même au MI6 on parlait de lui. Il avait été approché, mais avait décliné l'offre, préférant se consacrer à exterminer la vermine dans les forces de police.

- Je suis étonné qu'il n'ait pas sauté sur l'occasion, pour venir vous demander le dossier... marquant un petit temps, hanchant de la tête. Je comprends, votre position n'est pas toute simple, je le conçois. Marquant une petite pause. C'est une petite meute cette Strike, ils ne font pas confiance facilement... j'avoue que j'aurai bien du mal, moi-même, à me livrer à un nouveau commandant tout fraîchement nommé, que je ne connais guère, qui est extrêmement procédurier et qui pourrait me mettre en porte à faux face à mes camarades. Prenant un peu de thé. Y a-t-il un moyen de régler cette situation? Etait-ce nécessaire de mettre monsieur Lemoine derrière les barreaux?

Il trouvait les choses un poil extrême mine de rien, mais peut-être avait-il une vision biaisée des choses. Jean-Baptiste était pourtant un homme de bien à ses yeux, il était gris certes, mais s'il jouait sur la ligne, c'était plus pour aider les autres, que pour sa gueule personnelle.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
LONDON PEOPLE
Messages : 553
Date d'inscription : 15/01/2022
Localisation : Bellary
Profession : Au service secret de Sa Majesté
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
15.01.23 21:07
Revenir en haut Aller en bas
Hans Wittelsbach
Family comes first ft. Zenon
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

«Ah oui, vous l’aimez bien votre petit martini», concéda Hans, amusé. «Au moins autant que j’aime mon thé blanc. Fais comme bon te semble mon ami, c’est peut-être moi qui, à force de rester ici, devient anglais». Hans eu une grimace. Il avait adopté certaines habitudes des Anglais, comme le thé et l’heure du thé, mais il ne supportait toujours pas leur cuisine, ni leur bière. Quant à leur flegme, dont Zenon et Caleb étaient la définition même, il trouvait surtout cela agaçant. «Heureusement je n’en suis pas encore à mettre du lait dans mon thé. Quelle horeur!»

Au fond, Hans se voyait toujours comme un Allemand. Il aimait la ponctualité, l’ordre et le franc-parler, et détestait les banalités. Il préférait aller droit au but. Zenon avait beau s’offusquer de ses propos au sujet de la petite Dalia, Hans ne changerait pas d’avis. «Enfin, Zenon…», dit-il en roulant ses yeux. «La ressemblance n’est pas si évidente au premier abord. Je ne dis pas ça par méchanceté, c’est juste une constatation. Ça changerait sans doute au fil du temps». De toute façon, les enfants de cet âge ne ressemblent pas à grand-chose. Il en avait été de même pour Zac et Joy. Deux bambins mignons, comme Dalia d’ailleurs, mais ces petits-là étaient si joufflus qu’il était difficile pour Hans de voir des traits de ressemblances.

C’est peut-être parce qu’il n’avait pas eu lui-même d’enfants que tout cela lui échappait. Un bébé joufflu ressemblait à n’importe quel autre bébé joufflu. Zenon affirmait le contraire, et Hans était prêt à concéder qu’il s’y connaissait peut-être un peu mieux que lui à ce sujet. Zenon s’y connaissait également mieux que lui sur le libre arbitre. La question de Zenon toucha un nerf sensible, et Hans comprit bien pourquoi Oliver s’étaient enflammé et l’avait provoqué en duel. Zenon savait viser là où cela faisait le plus mal. Comment osait-il lui demander une chose pareille! Hans se redressa, et fixa son ami d’un air glacial. «Extrêmement mal et tu le sais. Pourquoi me poses-tu cette question si tu as déjà la réponse?», rétorqua Hans, avant de prendre une gorgée de son thé. Il le vivait encore plus mal aujourd’hui, en sachant ce qui affligeait Alexia.

L’impertinence de Zenon n’incita pas Hans à aider le jeune Zac. Peut-être finalement qu’il retenait autant de sa mère que de son père.

Si Hans avait souffert de ne pas avoir pu faire sa vie avec la femme qu’il aimait au profit de règles sociales, c’était tout le contraire pour sa carrière. Ces règles-là n’existent pas pour être ignorées et il était heureux de les appliquer, quoi qu’en dise Zenon avec ses excuses douteuses. «Je ne leur faisais pas confiance non plus et je leur ai tout de même laissé une chance», fit remarquer Hans. «Ils auraient bien pu faire de même avec moi malgré leur réticence. Toi qui a été dans la Navy, tu sais bien qu’on ne choisit pas ses collègues, mais on doit tout de même leur faire confiance, puisqu’on met notre vie entre leurs mains».

Sans confiance, il n’y avait rien, et Hans ne voulait personne sous sa direction qui ne lui fasse confiance. Quant à savoir si Zac pouvait s’absoudre de ses manquements, rien n’était moins sûr. Hans plissa les yeux. «À moins que Zac veuille témoigner contre son compère, ce que je doute, je ne sais pas comment il peut se racheter. Il peut toujours travailler dans un autre commissariat, ou à l’extérieur de Londres. Je ne l’empêche pas d’être policier après tout, seulement de travailler sous mes ordres. Quant à Lemoine, il ne restera pas indéfiniment sous les barreaux, si ça peut te rassurer. Mais oui, c’était nécessaire».

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Hans Wittelsbach
Hans Wittelsbach
PROTECT&SERVE
Messages : 280
Date d'inscription : 23/05/2022
Localisation : À Scotland Yard ou au Gentlemen's Club
Profession : Commandant de la division du crime organisé
Etat Civil : Divorcé
22.01.23 22:18
Revenir en haut Aller en bas
Zenon de Lascelle


Oui, les De Lascelle appréciaient de boire un Martini quand ils le pouvaient. Il y avait des souvenirs agréables associés à cette boisson, comme le fait qu'ils en aimaient simplement le goût. Un simple sourire marquait donc les traits du comte. Amusé de la répartie de son vieil ami. Avait-il au moins conscience de ce potentiel qu'il avait, à savoir, amuser les autres, même quand il semblait être très sérieux?

- C'est vrai. L'observant. Mmmm... si cela peut vous rassurer, vous restez Allemand à nos yeux. Taquin bien sûr.

Mais même s'ils pouvaient être un peu plus léger, l'un et l'autre. Cela n'empêchait pas qu'ils ne soient pas d'accord sur pas mal de point. Qu'ils pouvaient s'agacer l'un et l'autre, mais c'était aussi cela, le propre de l'amitié. Zenon fixait Hans, avec une légère moue, il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était bel et bien la nature même du père de la petite Dalhia qui posait un problème à une grande partie de ces gens. Quoi qu'Hans essayait de dire.

- Bien sûr, bien sûr. Levant légèrement sa main libre, pour faire comprendre qu'ils n'avaient sans doute pas intérêt à s'éterniser sur ce sujet. Ils ne seraient pas d'accord.

Parfois, Zenon savait toucher juste, les cordes sensibles de ses interlocuteurs n'étaient pas si difficiles à toucher. Comme chez lui, il y en avait une qui pouvait le faire voir rouge très rapidement, lui qui était plutôt du genre à représenter le flegme anglais dans toute sa splendeur. Il voyait au visage de son interlocuteur qu'il venait de faire mouche. Il n'avait pas cherché à le mettre en colère, mais parfois, il ne pouvait s'empêcher de remettre les choses à leur place. Simplement pour rappeler que même s'il avait fait des choix qui allaient à l'encontre d'une grande partie de leur monde, ce n'était pas pour autant qu'il était prêt à se prendre des remarques sans se défendre. Hans n'avait rien dit de mal, mais les sous-entendus étaient pourtant présents. Il avait toujours été correct avec Amélia, avec leur relation, cela ne changeait pourtant rien à la racine du problème. Ils estimaient tous qu'ils auraient dû faire autrement. C'était donc presque par réflexe, que Zenon les remettait parfois à leur place.

- Parce que j'ai l'impression, que nous oublions plus facilement, ce que cela implique de suivre à la lettre, ce que l'on attend de nous...

Certes, il n'était peut-être pas tendre, mais l'étaient-ils avec eux? Quand ça les concernait? Pas vraiment... Bien sûr, il savait qu'il ne le mettait pas dans les meilleures conditions pour parler de Zac, mais enfin.... il ne pouvait pas non plus toujours écouter ce qu’on avait à lui dire en souriant, sans rien dire. Être toujours le gentil de l'histoire. Ce qu'il n'était pas.

Il comprenait très bien les arguments de l'Allemand, comme il comprendrait ceux de son fils. Zac n'était pas un homme qui s'ouvrait très facilement et il donnerait sa vie pour ceux qu'il aimait profondément. La Strike était sa famille, sa meute, Hans était un étranger, représentant, en plus, d'une classe qu'il détestait profondément... autant dire que le pauvre nouveau commandant ne pouvait clairement pas faire le poids et n'offrir aucune garantie que ce qu'il disait pouvait être réellement vrai. Aurait-il vraiment fermé les yeux sur ce que la Strike était capable de faire, lui qui suivait les règles dans en déroger une seule seconde? Même de Lascelle, pouvait en douter.

- Je sais aussi qu'un groupe formé et soudé, vaut parfois plus, qu'un nouveau commandant. Je sais que c'est frustrant, mais... certains sont comme ça. Pour autant, je ne dis pas que ce qu'ils ont fait, était la meilleure chose à faire.

Pour le coup, le marin ne défendait pas cette équipe. Il pouvait les comprendre, mais il estimait que pour le coup, ils auraient dû se montrer un poil plus intelligent, afin de ne pas directement se mettre à dos leur nouveau commandant. A nouveau, dans un geste habile, il se frottait doucement la barbe, tout en terminant son verre.

- Oh, il ne pourra pas travailler dans un autre commissariat et vous le savez très bien, Hans. Vous l'avez démis de ses fonctions dans la police... il l'avait viré quoi et les raisons étaient graves. Mmm... Zac ne parlera jamais, ça, le père en était parfaitement conscient. Je me devais d'en parler avec vous, même si je savais bien quel allait en être l'issue. Tranquille. Il retombera sur ses pattes... Reprenant un petit sourire. Merci d'avoir écouté, Hans.

L'homme se servait alors une tasse de thé, prenant une position plus confortable pour son dos, dans le fauteuil en cuir du club.

- Excusez-moi de vous avoir embêté avec cela, je ne peux pas m'empêcher de vouloir l'aider...


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
LONDON PEOPLE
Messages : 553
Date d'inscription : 15/01/2022
Localisation : Bellary
Profession : Au service secret de Sa Majesté
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
30.01.23 15:25
Revenir en haut Aller en bas
Hans Wittelsbach
Family comes first ft. Zenon
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Hans plissa les lèvres en comprenant qu’au fond, Zenon leur en voulait peut-être encore de s’être braqué, ou méfié, quand il leur avait présenté Amélia. Hans estimait pourtant avoir été le moins dur avec eux. Il les qualifiait d'excentriques, c’est vrai, mais ils étaient bel et bien une excentricité dans leur entourage. «Ne t’en fais pas Zenon, j’ai bonne mémoire». Il avait joué le jeu de la noblesse, avait reçu ses avantages et ses conséquences, sans jamais les ignorer. «Je ne crois pas être mauvais perdant, mais je préfère qu’on ne me mette pas sous le nez ce que j’ai perdu».

Peut-être que sa dernière visite en Allemagne l’avait rendu plus sensible sur ce sujet. Quoi qu’il en soit, Zenon aborda la question de son fils, et de Lemoine. Largement peu convaincu, Hans dû toutefois lui concéder un point. Un groupe soudé vaut plus qu’un supérieur expérimenté. Hans, pensif, fit tournoyer son thé dans sa tasse en porcelaine, avant d’en siroter une gorgée. «Tu n’as pas tort», concéda-t-il finalement. «Moi-même je ne me suis pas toujours bien entendue avec mes supérieurs. Est-ce que j’ai eu envie d’outrepasser mes marges de manœuvre? Oui. Est-ce que je l’ai fait? Non».

Lui aussi, avait été jeune et impatient, à une époque. Il avait toujours eu des comptes à rendre à quelqu’un, jusqu’à récemment. Hans reposa sa tasse de thé dans sa soucoupe. «Ce que je crois, c’est qu’on ne règle rien à utiliser des méthodes criminelles pour arrêter un criminel. Si ce n’avait pas été moi qui avait découvert le pot-aux-roses, s’aurait été quelqu’un d’autre, car la vérité finit toujours par éclater au grand jour. Et qu’est-ce que l’on perdra à ce moment-là? La confiance des gens? Nos emplois? Notre réputation? Tout cela parce que la Strike agit en cowboy?»

Hans secoua la tête. Un policier corrompu ternit l'image de tous les autres. «Ça va. Je ne t’en veux pas d’essayer de l’aider. Tu es son père». Hans fixa son vieil ami dans les yeux. «Est-ce qu’il t’a dit ce qu’il a fait au moins?» Si ce n’était pas le cas, Hans était tenté de lui dire, afin qu’il comprenne bien l’ampleur de la faute. On parle tout de même d’une entrée illégale dans une ambassade, et du non-respect de la Convention de Genève, ce qui est loin d’être une chose qu’on devait prendre à la légère. Sans parler qu’il avait menti à son supérieur.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Hans Wittelsbach
Hans Wittelsbach
PROTECT&SERVE
Messages : 280
Date d'inscription : 23/05/2022
Localisation : À Scotland Yard ou au Gentlemen's Club
Profession : Commandant de la division du crime organisé
Etat Civil : Divorcé
03.02.23 3:00
Revenir en haut Aller en bas
Zenon de Lascelle


Zenon n'allait pas s'excuser de dire quelques vérités. Même si Hans lui confirmait qu'il avait bonne mémoire, ce n'était pas une raison pour ne pas le dire à haute voix de temps en temps. Simplement pour remettre l'église au milieu du village, comme certains. Même s'il pouvait être d'accord, sur le fait que ce n'était pas très sympathique de sa part, en effet. Il pouvait comprendre qu'Hans n'aimait pas cela. Il fit un léger mouvement de la tête, pour faire comprendre qu'il ne pousserait pas le bouchon plus loin. Pas besoin que l'un et l’autre finissent fâchés. Enfin... comme avec Oliver, ils pouvaient toujours avoir une petite passe d'arme pour remettre les choses au clair, si l'envie s'en faisait sentir. Ce n'était pas un problème pour notre homme.

Bon au moins étaient-ils d'accord sur le fait qu'une équipe soudée, qui se connaissait depuis longtemps, valait plus qu'un nouveau supérieur. Même si Hans n'était pas vraiment du genre à désobéir aux ordres. Zenon ne l'était pas non plus, à vrai dire. Il avait toujours suivi les ordres de ses supérieurs. Que ça lui plaise ou non. Bien qu'il ait parfois, émis un avis contraire et expliqué pourquoi il ne souhaitait pas mettre en application ce qu'on lui demandait. Il était pour le dialogue, contrairement à son fils, qui avait toujours eu ce côté rebelle concernant la hiérarchie. Avec Amélia, tout comme avec lui, Zac s'était souvent montré peu à l'écoute de l'autorité.

- Vous savez bien qu'on ne peut pas exiger de tous qu'ils soient exactement comme nous. Lui aussi était un commandant, il pouvait faire croire qu'il avait eu des fortes têtes sous son commandement, alors qu'il n'était plus à la tête de soldats depuis longtemps maintenant. Être un espion, était un exercice plutôt solitaire.

Le comte écoutait son ami avec attention. Il comprenait ses inquiétudes. Il était aussi d'accord sur le fond. Ce n'était pas en agissant comme des criminels, que l'on faisait le meilleur des travail. Lui estimait qu'il ne fallait pas traverser cette ligne jaune, si fine. C'était si facile de se perdre ensuite. Il avait déjà eu des conversations avec son fils, mais ce dernier n'avait jamais vraiment voulu l'écouter. Il avait aussi eu des échanges avec Jean-Baptiste qui l’avait rassuré. Car il faisait attention à son équipe. Et de Lascelle l'avait vu au fil des ans, Zac avait été bien entouré et soutenu.

- Honnêtement Hans, même s'ils peuvent avoir des attitudes de cowboys, ce n'est pas avec la Strike que l'image de la police est ternie, elle l'est déjà. La population peut avoir du mal à faire confiance aux forces de l'ordre, à cause de beaucoup d'histoire et de situation... je ne pense pas que ce n'est que parce qu'il y a quelques têtes brûlées dans vos rangs, que toute la faute leur incombe.

Et pour le coup, il serait bien que les supérieurs ouvrent les yeux. Il y avait des problèmes à tous les niveaux. Les victimes étaient mal reçues, pas écoutées. La parole remise en doute. La police avait beaucoup de chose à faire, pour redorer son blason auprès de la population. Même si enlever les mauvaises herbes était un début à tout.

- Enfin... c'est tout à votre honneur de vouloir faire changer les mentalités et je ne suis pas contre. Tranquille, tout en l'observant un instant, reconnaissant aussi qu'il ne lui tienne pas rigueur de parler de ce sujet un peu sensible. Mmmm... il ne m'a donné que les grandes lignes, comme vous.

Menteur... mais après tout, il fallait bien croiser les informations, pour découvrir le vrai du faux. Même si pour le coup, il ne doutait pas de l'honnêteté de son fils. Il était plus curieux de voir ce que pouvait réellement savoir Hans. Jusqu'où était le danger pour Zac. Est-ce qu'Hans se prêt à en dire plus? Là était toute la question.

- Encore un peu de thé?


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
LONDON PEOPLE
Messages : 553
Date d'inscription : 15/01/2022
Localisation : Bellary
Profession : Au service secret de Sa Majesté
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
04.02.23 20:00
Revenir en haut Aller en bas
Hans Wittelsbach
Family comes first ft. Zenon
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Zenon pensait-il réellement ce qu’il disait, ou parce que son fils avait fait de mauvais choix, et qu’il tentait de l’excuser? L’Anglais était un militaire après tout. Il savait mieux que personne que les règles ne peuvent pas être brisées impunément. «Je le sais oui, mais ce n’est pas ce que je demande. Demander d’un policier de suivre les lois et de les appliquer n’est pas une exigence qui devrait être insurmontable, même pour une tête-brûlée». On peut être téméraire sans devoir briser les lois. Certains policiers l’étaient, et Hans n’avait aucun problème avec eux.

À nouveau, Zenon décorticait les arguments de son ami, mais l’Allemand demeurait inflexible. Zenon était loyal envers son sang, mais Hans était loyal à ses principes. Il se pinça l’arête du nez et poussa un soupir exaspéré. «Ce n’est pas avec la Strike que l’image de la police sera redorée non plus». La police avait mauvaise réputation. C’était un fait. Briser la Strike n’y changerait peut-être rien, mais la garder ne leur apporterait que des problèmes. Sur un ton confidentiel, Hans poursuivit. «Penses-y Zenon. Même en oubliant qu’ils ont violé la convention de Genève en pénétrant illégalement l’enceinte d’une ambassade, ils n’ont sauvés qu’une seule femme. Une seule! S’ils avaient sauvés des vies, libérés des otages ou fait sortir les invités, j’aurais été plus clément. Ils ont préférés sauvé cette femme, et laisser les autres se faire abattre».

Et si Amélia y était restée? Zenon aurait-il pu pardonner à son fils d’avoir été sur les lieux sans intervenir? La Strike était sur les lieux avant les terroristes. Ils auraient pu changer la situation. Au lieu de ça, tous leurs efforts avaient été concentrés sur cette femme. Pas étonnant que le public ne leur fasse pas confiance, avec ce genre d’attitude! «La Strike s’est toujours comportée égoïstement. Il est temps que ça change», conclu-t-il. «Non merci, pas de thé. Moi aussi, je dois te parler de quelque chose».

Il avait promis à Alexia de le faire, même si ce n’était pas facile. Le visage de Hans se ferma. «C’est Alexia. Elle est malade. Elle perd de plus en plus la mémoire, et elle a peur de perdre son autonomie, et de ne plus pouvoir s’occuper d’elle-même». Il savait que la mort de sa mère avait beaucoup affecté Alexia, au point où elle craignait être un fardeau pour les autres, comme avait été sa mère pour elle. Hans regarda Zenon avec une expression de désespoir. «Elle a déjà trouvé un centre en Suisse, pour l’aide médicale à mourir, quand…»

Sa gorge se serra. Comme leur histoire était pathétique, pour se terminer si cruellement!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Hans Wittelsbach
Hans Wittelsbach
PROTECT&SERVE
Messages : 280
Date d'inscription : 23/05/2022
Localisation : À Scotland Yard ou au Gentlemen's Club
Profession : Commandant de la division du crime organisé
Etat Civil : Divorcé
08.02.23 3:44
Revenir en haut Aller en bas
Zenon de Lascelle


Zenon ne cherchait pas des excuses à son fils, mais il pouvait comprendre, parfois, le besoin de plier un peu les règles, pour arriver à ses fins. Même s'il n'en était clairement pas partisan. Tout comme Hans, il avait un haut sens de faire les choses dans les règles. Certes, son métier lui donnait la possibilité parfois, de faire ce que personne n'avait le droit de faire, mais il ne devait pas être attrapé. Il observait son interlocuteur, tout en buvant tranquillement son thé.

- Vous avez entièrement raison. Il y a une image à tenir.

Comment un policier pourrait demander à ce que l'on suive la loi, si lui ne la suivait pas. C'était une logique qu'il pouvait tout à fait entendre et comprendre. Tout comme il pouvait aussi comprendre le fait que parfois, pour le bien de tous, il fallait se salir un peu les mains. Tout n'était ni tout noir, ni tout blanc. Le monde était beaucoup plus varié que cela. Hans était rigide, c'était sans doute une vision qu'il pouvait bien avoir du mal à voir.

Mais le comte ne souhaitait pas se mettre son ami à dos, ou le mettre plus en colère qu'il ne l'était déjà contre la Strike Team. Il ne souhaitait pas leur poser plus de problèmes qu'ils n'en avaient déjà. Donc il laissait parler l'allemand, sans trop donner son avis. L'écoutant, pour mieux comprendre sa vision des choses. La Strike n'était sans doute pas là pour redorer l'image de la police, ce n'était pas son travail. Ils étaient les gros bras nécessaire pour calmer les criminels les plus virulents. Zenon comprenait qu'il fallait parfois utiliser la force brute, on ne pouvait donc pas demander à ces gens de faire dans la dentelle. Il en fallait d'autres, pour redorer le blason. Enfin, ce n'était pas son travail à lui, même si au fond, il espérait que son fils puisse récupérer sa plaque et reprendre ce travail qui était une grande partie de sa vie.

Son interlocuteur marquait des points, il n'avait clairement pas tort. Attaquer une ambassade était quelque chose de totalement fou. Lui aussi avait remonté les bretelles de son fils quand il le lui avait avoué. Il n'avait même pas pensé au fait qu'Amélia et lui avaient aussi été présents lors de cette attaque. La perspective dont parlait Hans, ne l'avait même pas effleuré. Il resta silencieux, concentré, pensif. Se caressant légèrement les lèvres d'un doigt, démontrant que ça réfléchissait sec sous son crâne.

- Je comprends votre point de vue.

Il ne pouvait pas prendre parti. Il y avait des choix difficile à faire parfois. Il en avait eu, il comprenait. Hans sembla plus sombre d'un coup, qu'avait-il de plus grave à lui dire? Cela inquiéta, bien entendu, le comte d'Avon. Il resta donc extrêmement attentif à ce que l'on voulait lui dire. La nouvelle ne manqua pas de l'ébranler, même s'il n'en montra que peu. Pas besoin de rendre la chose plus difficile à son ami, qu'elle ne l'était déjà... se redressant doucement, il posa sa main sur le bras d'Hans, un support physique.

- Je suis désolé, Hans. C'est terrible...

De Lascelle pouvait parfaitement se mettre à sa place, si Amélia devait lui faire une telle annonce, lui apprendre qu'elle était malade, qu'elle préparait son départ... il savait qu'il ne s'en remettrait jamais. Alors compatir avec la douleur d'Hans, c'était bien la moindre des choses qu'il pouvait faire. Et puis, il devait passer au-dessus de la tristesse que cela pouvait apporter chez lui, car il fallait soutenir ceux qui en auraient le plus besoin. Mais savoir son amie malade ainsi... c'était dévastateur.

- Il n'y a rien que je dirai qui ne pourra faire changer les choses, mais je suis là pour tout ce dont vous aurez besoin.

Même les accompagner en Suisse, s'il le fallait.

- Comment... le vit-elle?

C'était important de savoir comment la principale concernée prenait les choses. Il ne manquerait pas de la contacter, bien entendu.

- Et le reste de la famille? Et vous?

Il pouvait se douter qu'Hans devait trouver cela très amer et injuste... mais il fallait qu'il puisse en parler, avec quelqu'un de confiance, qui était là pour lui, comme il venait de lui dire.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
LONDON PEOPLE
Messages : 553
Date d'inscription : 15/01/2022
Localisation : Bellary
Profession : Au service secret de Sa Majesté
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
20.02.23 19:44
Revenir en haut Aller en bas
Hans Wittelsbach
Family comes first ft. Zenon
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

La compassion que Zenon démontrait à l’égard d’Alexia toucha Hans. Il hocha la tête. «Merci Zenon. C’est terrible, en effet. Vieillir comporte bien peu d’avantages. Même, Alex est encore jeune pourtant». Trop jeune pour déjà préparer des arrangements pour son départ. Elle avait beau être prévoyante, c’était tout de même terrifiant, de songer à l’après. Hans se passa une main sur le visage. «Ce dont j’ai besoin? De ton écoute surtout. C’est déjà amplement suffisant Zenon. Merci beaucoup».

Ils étaient tous les deux des hommes rationnels, mais parfois, quand il s’agissait des gens qu’ils aimaient, ils leur étaient impossible de penser froidement. Hans avait pu faire voir à Zenon l’autre côté de la médaille, et la logique dans le renvoi de son fils. Zenon pourrait peut-être lui apporter la même chose pour Alexia. Hans soupira. «Eh bien, il y a de meilleurs jours que d’autres je crois. Elle semble accepter sa maladie, mais elle n’aime pas en parler. Je ne sais pas si c’est de l’orgueil mal placé, ou de la pudeur», expliqua-t-il en reprenant du thé blanc. Hans secoua la tête en se rappelant ce qui s’était passé à l'Oktoberfest. «Elle a peur de ‘’déranger’’ aussi, ce qui est ridicule, à mon avis. Elle a eu une crise pendant l'Oktoberfest, et plutôt que de l’avouer sur le coup, elle s’est enfuie. Elle s’est souvenue elle-même ce qui se passait, mais j’ai dû la convaincre de me laisser la reconduire chez elle plutôt que de prendre un taxi. Une princesse en taxi en plein cœur de Munich, tu te rends compte! Tout ça pour ne pas me gâcher la fête, selon elle»

Hans en avait presque été scandalisé. Presque vexé aussi. Il avait pris des vacances spécialement pour la voir! Rater le festival de la bière était le moindre de ses soucis. Elle voulait qu’ils soient ensemble, mais qu’il ne soit pas son «infirmier», comme elle le disait. Elle semblait le repousser avant même qu’il n’eut la chance de l’aider. «Je crois que c’est pour cela qu’elle m’a chargé de vous annoncer la nouvelle. Elle ne veut pas de la pitié des autres, ou se sentir comme un fardeau pour Oliver et les filles. Iris était dévastée, mais Violet l’a encore plus mal pris. Elle s’est effondrée et son journaliste m’a chassé de chez eux. Assez cavalièrement d’ailleurs».

Il n’avait jamais rencontré Hadid avant ce moment, mais leur discussion avait été assez courte. Hans avait pu voir qu’il aimait Violet. Le commandant avait également fouillé dans les archives le dossier criminel de Hadid, uniquement pour rassurer Alexia. Mis à part la possession d’une petite quantité de drogue à 16 ans et une courte incarcération pour «entrave à la justice» (profilage racial alors que le journaliste couvrait une manifestation houleuse), il n’y avait rien d’autre. Mal à l’aise, Hans demanda : «Croyez-vous que ce Hadid serait le genre à dévoiler ce qui se passe?…Violet lui dira forcément».

Zenon connaissait mieux l’homme que lui. Quoique Hans soupçonnait que l’opinion de Zenon soit biaisée au sujet du couple maudit. Autrefois, lui et Amélia s’était retrouver dans la même disgrâce.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Hans Wittelsbach
Hans Wittelsbach
PROTECT&SERVE
Messages : 280
Date d'inscription : 23/05/2022
Localisation : À Scotland Yard ou au Gentlemen's Club
Profession : Commandant de la division du crime organisé
Etat Civil : Divorcé
25.02.23 15:43
Revenir en haut Aller en bas
Zenon de Lascelle


Zenon avait toujours été là pour ceux qui en avaient besoin. Même avec un continent entier qui pouvait le séparer de ses proches, il avait toujours fait en sorte d'être là. Alors maintenant qu'ils étaient sur la même île, il était évident que le comte pouvait être une oreille attentive pour son ami. Comme il l'avait imaginé, Hans avait besoin de pouvoir parler avec quelqu'un, sans jugement. Juste pouvoir parler. Et oui, Alexia était encore jeune, ils avaient tous un âge proche de la retraite, certes, mais ce n'était que le début d'un nouveau pan de vie. C'était difficile de se dire que certains voyaient déjà une certaine fin arriver. Il était difficile, aussi, de voir des amis qui vivaient des drames. Ce genre de maladie était compliquée à appréhender, pour les proches comme pour celui ou celle qui était en plein dedans.

- Je suis là pour vous, Hans. D'un ton tranquille.

Et comme promis, il l'écoutait donc avec attention. En plus du fait que son interlocuteur répondait à ses différentes questions. Il était important de savoir comment était le mood d'Alexia. Cela devait être compliqué pour elle. Il se demandait comment il pourrait l'aider de son côté. Déjà en commençant par lui apporter tout son soutien. Ensuite... peut-être irait-il la voir où elle se trouvait, pour discuter de vive voix de tout cela. Si, bien entendu, elle était prête à le rencontrer. Car si elle envoyait Hans en messager, c'était peut-être aussi parce qu'elle ne souhaitait pas faire face au désarroi de tout ceux à qui elle tenait, face à l'annonce de cette maladie.

- Ou alors elle ne veut pas vous ennuyer avec cela.

Il était parfois plus facile de faire comme si de rien n'était, comme si ne pas parler du problème, permettait de faire croire qu'il n'existait pas... Zac avait cette tendance à le faire. Comme si éviter les sujets qui ne plaisaient pas, permettait de les faire oublier. Mais garder sous silence les sujets les plus difficiles, ne faisait qu'accentuer les problèmes au final. Enfin, c'était ainsi que le ressentait le comte.

Finalement, Hans confirmait ce qu'il venait de dire, avoir peur de déranger revenait quelque peu au même. La petite anecdote que lui comptait l'Allemand le laissa silencieux quelques instants. Sans pour autant que cela l'étonne plus que cela. Après tout, il était presque "normal", dans leur monde, qu'on ne dise pas qu'on allait mal. Qu'on cachait la maladie et ce qu'elle pouvait amener comme problème. Qu'on cherche à surmonter cela seul. Alexia faisait comme les autres, comme on lui avait appris. Pour éviter de mettre mal à l'aise ses proches. Alors que finalement, tout le monde était sans aucun doute prêt à l'entourer, pour l'aider comme ils le pouvaient. Mais on n'aimait pas voir la douleur sur le faciès des gens que l'on aimait.

- Mmm... je peux comprendre son cheminement de penser. Se grattant doucement la barbe. Je comprends aussi que cela puisse déboussoler. Après tout, il avait accompagné sa mère dans ses derniers moments, ça avait été un peu pareil. J'espère qu'ils n'ont pas pris trop mal le fait que vous jouiez au messager pour elle... après tout, il y avait des annonces qu'il fallait faire soi-même. De son avis, en tous les cas. Il se doutait bien que les filles ne pouvaient qu'être choquées par une telle annonce. Il prendrait le temps de contacter toute la famille, pour assurer son soutien.

La suite le laissa un peu plus perplexe. Mais était-ce étonnant que le jeune couple réagisse ainsi? Et aller savoir comment Hans avait dit les choses. Après tout, il n'était pas connu pour être l'homme le plus diplomate quand il s'agissait d'en venir à dire les choses. Plutôt à être droit dans ses bottes et ne pas utiliser des moyens pour arrondir les angles. Ce qui pouvait être assez mal pris. Surtout que les secrets étaient plutôt bien gardés dans cette famille. Alors s'ils lui explosaient au visage, sans qu'elle ne s'y attende... et le jeune Hadid n'était pas du genre à vouloir user de diplomatie, avec ces gens qui ne l'avaient jamais accepté et avaient tout fait pour qu'il quitte sa belle. Bref... rien de bon pour une situation appaisée.

- Ah oui? Que lui avez-vous dit? Autant connaître mieux la situation globale.

Il marqua un nouveau temps de silence, la question de son interlocuteur lui fit légèrement lever un sourcil. Etait-ce vraiment ça qui l'inquiétait le plus? Que l'information tombe dans les journaux?

- Honnêtement, Hans. Je pense que Prem est plus intelligent que cela et que sans vouloir offenser qui que ce soit, même les journaux à sensation, n'en auront rien à faire. Alexia, comme vous, ne les intéressent que peu. Ils ont d'autres poissons à trouver. Donc je ne m'inquiéterai pas trop pour cela.

Fallait bien avouer que lui, les journaux à scandales, il s'en moquait, comme de son premier caleçon.

- Va-t-elle rester en Allemagne? A-t-elle vu d'autres médecins, pour croiser les diagnostiques?

Il ne fallait pas tout de suite baisser les bras, la science avançait. Il y aurait sans doute des traitements pour combattre cette maladie.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
LONDON PEOPLE
Messages : 553
Date d'inscription : 15/01/2022
Localisation : Bellary
Profession : Au service secret de Sa Majesté
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
06.03.23 17:35
Revenir en haut Aller en bas
Hans Wittelsbach
Family comes first ft. Zenon
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Zenon, toujours empathique, comprenait un peu la manière de penser et le comportement déroutant d’Alexia. Les faiblesses, dans leur monde, restaient bien souvent cachées, car de l’avis de tous, cela valait mieux ainsi. Hans pouvait bien sûr comprendre une telle réaction face à certaines personnes, mais pourquoi Alexia ne voulait-elle pas aborder le sujet avec ses propres filles? Ou son mari? Hans avait beau ne pas aimer Oliver, il restait le père d’Iris et de Violet, et l’homme avec qui Alexia avait fait sa vie. «J’avoue que je me sentais comme un intrus», confia-t-il à Zenon. «Les filles me voyaient comme une sorte d’oncle, mais je crains que leur confiance en moi ne se soit brisée. Et je ne peux pas leur en vouloir». Il avait mis un point d’honneur à marteler qu’Alexia était restée fidèle à Oliver toutes ses années, tout ça pour remplir son rôle et donner le meilleur avenir à ses filles. «Malgré tout, Alexia a beaucoup sacrifié pour elles. Elle les aime. C’est ça qui l’empêche de parler de sa maladie. Il y a tout ce qui s’est passé avec Violet aussi…»

D’une manière ou d’une autre, Alexia devait rétablir les ponts avec sa fille. Hans soupira, et secoua la tête. Avec le recul, ce qui était arrivé à Violet était terrible. Avaient-ils été tous aveugles? «En visitant la tombe de Ludwig, pendant mon séjour là-bas, je me suis dis que rejeter ses enfants pour les choix qu’ils font était stupide». Il aurait préféré mille fois avoir un fils qui fait les mauvais choix plutôt que de ne pas en avoir. Enfin, Hans se doutait qu'il n'apprenait rien de nouveau à Zenon, lui qui avait laisser à ses enfants une grande liberté. Plus grande que ce qu'ils auraient eu dans une famille noble traditionnelle «J’ai dit à Alexia que Violet devait rester dans sa vie même si Oliver est contre. Quand je suis allé voir Violet, je lui ai dis la vérité sur sa mère et moi, puis sur sa maladie, et je l’ai encouragé à rendre visite à sa mère. Malheureusement, Violet a fait un malaise…»

La pauvre était encore plus anxieuse que sa mère, ce que Hans n’avait pas cru possible. Elle était devenue pâle comme un fantôme. «J’ai tenté de m’expliquer, de m’excuser, mais son fiancé est apparu et m’a chassé. J’ai trouvé que son comportement était étrange et possessif. Surtout que je suis sûr de l’avoir vu nous espionner, quand nous parlions, Violet et moi. Enfin… je l’ai rappelé pour m’enquérir de l’état de Violet et il m’a dit qu’il allait mieux. Tout de même… Je me demande vraiment ce que cette chère Violet lui trouve. Puis quelque chose me dit qu’il ne doit pas être le plus grand fan d’Oliver et d’Alexia, vu la façon dont tout ça s’est déroulé. J’espère seulement qu’il ne découragera pas Violet de voir sa mère».

Ce journaliste est si différent, si loin de tout ce que Violet avait pu connaître, et complètement opposé à tout ce que ses parents lui avaient inculqué. Hans se demandait parfois si elle ne l’avait pas choisi spécifiquement pour ça d’ailleurs… Comme Zenon avec Amélia, mais en bien pire.

Valait mieux ça qu’Edward. Hans pouvait l’admettre.

Zenon paru surpris de la question qu’il lui posa. Fallait-il déduire que Prem Hadid était un journaliste décent et éthique? Trop beau pour être vrai, se dit-il. «Je ne suis pas offensé du tout! Moi non plus, je ne vois aucun intérêt à cette histoire», s’empressa de dire Hans pour se défendre. «Et pourtant ils ont fait leurs choux gras avec celle de la pauvre Violet. Hadid ne travaille peut-être pas pour le Times, mais il est peut-être vindicatif».

Dans ces conditions, Alexia ne voudrait jamais revenir en Angleterre. Hans n’avait jamais fait confiance aux journalistes, déformation professionnelle oblige. Pour le bien de tous, il espérait que celui-là ne serait pas comme les autres. «Alexia n’a pas l’intention de revenir je crois. Elle voit toujours le Dr. Zimmerman, mais je pense que c’est une maladie qui le dépasse. Tu crois qu’elle devrait voir un spécialiste? Elle ne veut pas se faire trop d’espoir… Tu connais quelqu'un? »


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Hans Wittelsbach
Hans Wittelsbach
PROTECT&SERVE
Messages : 280
Date d'inscription : 23/05/2022
Localisation : À Scotland Yard ou au Gentlemen's Club
Profession : Commandant de la division du crime organisé
Etat Civil : Divorcé
13.03.23 2:39
Revenir en haut Aller en bas
Zenon de Lascelle


Zenon pouvait parfaitement comprendre ce qu'avait pu ressentir Hans lors de l'annonce aux différents membres de la famille, de la maladie d'Alexia. Après tout, il en aurait été étrange autrement. Surtout qu'il comprenait que l'homme avait dû se sentir obliger de devoir dévoiler tout un pan de l'histoire que les filles ne connaissaient sans doute pas. Même si quelque part, il y aurait pu avoir des doutes, mais les deux allemands étaient d'excellents acteurs quand cela les concernaient. En tous les cas, quand on ne savait pas et qu'on ne voyait pas les différents signes, même imperceptible. Une chose que Zenon n'avait jamais réellement pu comprendre, comment ils avaient fait, tous, pour se passer de ce qui faisait une partie de leur vie... si on l'avait réellement séparer d'Amélia, il serait devenu totalement fou.

- Peut-être qu'il faut simplement leur laisser le temps de bien tout intégrer. Peut-être finiront-elles par comprendre votre situation, à tous les trois.

Malgré tout, Zenon avait envie de faire confiance à cette nouvelle génération. Peut-être moins fermée d'esprit que la leur. Il l'espérait. Pour simplement que la paix revienne dans les maisons. Pour que parents et enfants puissent continuer à se parler, sans ces histoires qui détruisaient tout. Même si, bien entendu, le mal était déjà fait, avec l'affaire de Violet. Mais il y avait encore moyen de trouver le pardon, de le demander, de le donner... il leur souhaitait. Le conflit n'était clairement pas quelque chose que notre homme appréciait. Il ne voulait pas que ses proches continuent de se bouffer le nez ainsi. Il y avait toujours matière à trouver des compromis, si chacun y mettait du sien. Le comte s'affairait à ce que chacun y arrive... même si cela prendrait du temps.

- Mmm... elle a fait ce qu'elle estimait être juste. Il ne savait pas s'il fallait parler de sacrifice, car elle n'était pas la seule, à ce moment, à en avoir fait. Ce n'était pas pour autant une excuse pour certains comportements. Mais ce n'était pas le moment de parler de cela. Il est vrai que cette situation est compliquée... mais cette maladie devrait les amener à parler, il faut qu'elles échangent.

Il n'y avait que le dialogue qui permettrait de faire changer les choses. Notre homme ne voyait pas d'autres moyens. Zenon resta un moment silencieux, alors que Hans parlait de son fils décédé, une douleur que notre homme ne pouvait qu'imaginer, qu'il ne souhaitait pas éprouver un jour, même si Zac jouait réellement avec les limites. Il avait toujours été profondément touché par le drame de son ami. Ses paroles étaient sages. En effet, il n'y avait rien qui pouvait justifier de repousser son enfant, quitte à ne plus jamais vouloir le voir. C'était bien qu'il s'en rappel. Il serait un meilleur allié pour Violet et pour sa mère, en conséquence. Il hochait tout doucement de la tête, montrant qu'il ne pouvait qu'être d'accord avec ce qu'il disait.

- Vous avez bien fait, Hans. Il ne faut pas qu'elles perdent totalement le lien. J'en parlerai aussi de mon côté. Se frottant encore et toujours la barbe, toujours à l'écoute.

Violet avait fait un malaise, Prem s'était montré sans doute un peu agressif, cavalier... comment en serait-il autrement? Cet homme protégeait celle qu'il aimait, de toutes les attaques extérieures. C'était normal. De Lascelle le comprenait totalement, avec Amélia ils avaient fait pareil. Se protéger l'un et l'autre, mordant tous ceux qui s'étaient permis d'attaquer l'autre. C'était ainsi, c'était la meilleure façon de faire. Même si l'entourage pouvait en être gêné. Et puis, Violet avait suffisamment été malmenée et Prem avait été aux premières loges de tout cela.

- Vous savez Hans, quand vous êtes attaqué de toute part, en général, vous êtes prêt à tout pour vous défendre. Ces jeunes gens en ont vu de toutes les couleurs. Prem doit, en plus, se faire respecter par une classe qui manque beaucoup de bienveillance et qui ne l'accepte pas. Et vous en êtes l'un des représentants. Je pense que vous pouvez comprendre sa méfiance... sans compter que vos métiers ne sont pas réellement fait pour s'entendre, n'est-ce pas? Observant un peu comment son interlocuteur pouvait prendre ce qu'il disait, avant de continuer. Pourtant, je ne pense pas qu'il en soit à empêcher Violet de voir ses proches. Mais bien entendu, il ne doit pas être le plus enthousiaste. Je comprends qu'il puisse craindre de voir comment ces rencontres touchent Violet. Personne n'aime voir celle ou celui qu'on aime, souffrir à cause de ses proches...

Il se souvenait de ce qu'il avait ressenti en voyant la famille d'Amélia mal se comporter envers elle en sa présence et comment Amélia réagissait quand ses propres parents se montraient odieux alors qu'elle était avec lui. Bref... cela n'aidait pas à ce que l'on voit d'un bon œil, la famille de l'autre.

- Il y a une différence entre une femme victime de violence et une femme qui, malheureusement, est atteinte d'une maladie grave. Ces journaux aiment faire les gros titres avec des histoires à titres racoleurs et si possible choquant pour le public. Là est toute la différence. Et je ne pense pas que Prem ait fait cela sans que Violet ne soit d'accord. Ils ont voulu parler de ce problème sérieux, contre lequel nous devrions tous nous battre...

Autant dire que mère et fille ne vivait pas le même problème, voilà pourquoi il estimait qu'il n'y aurait pas de risque de voir des gros titres à ce niveau. Pour le reste, il trouvait dommage qu'Alexia décide de rester en Allemagne, sans plus vouloir sortir de chez elle. Se terrer en attendant la mort... c'était bien triste.

- Mmm... je pense, en effet, qu'il ne serait pas inintéressant d'aller voir un ou d'autres docteurs. Mon médecin traitant est assez ouvert et bon dans son domaine, je lui demanderai s'il a des noms à me donner, je peux vous les transmettre ensuite. Je peux aussi demander à Amélia, elle aidera sans aucun doute. Observant son ami. C'est bien qu'elle vous ait à ses côtés Hans, il ne faut pas la laisser se refermer sur elle-même ou chez elle. La faire bouger, voir des gens qu'elle aime et connait ne sera sans doute pas un mal. On saura tous faire en sorte de ne pas avoir des têtes de gens tristes et concernés pour sa... situation. Avec un petit sourire. Vous pourriez venir à Bellary. Cela serait un bon moyen de se changer les idées.

Une fois qu'ils pourraient y retourner, bien entendu.


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]




[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Zenon de Lascelle
Zenon de Lascelle
LONDON PEOPLE
Messages : 553
Date d'inscription : 15/01/2022
Localisation : Bellary
Profession : Au service secret de Sa Majesté
Etat Civil : Marié à la belle Amélia, père de Zac et Joy Sanders.
18.03.23 20:27
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Sauter vers: