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[CLOS] Rêverie - ft Swan Evans
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Rêverie

Swan Evans & Isabel Stevens


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Cinq jours sans le voir, j’ai l’impression que cela fait déjà une éternité. Les échanges par SMS ont adouci cette attente, mais les démons de l’abandon piquent avec leur fourche mes anciennes peurs.

J’ai pris une journée de congé pour préparer le retour de Swan. Je voulais que la maison soit nickelle. Depuis que je travaille à Londres, je la délaisse à contre cœur. C’est une belle petite villa bourgeoise dans le style très britannique, aux murs blancs et toiture en ardoises. Le jardin y est très arboré. La sérénité et le calme cohabitent avec le chant des oiseaux. Cette villa y abrite tous mes souvenirs d’enfance jusqu’à la mort de ma mère. Nous y passions tous les weekends pour se trouver seules loin de l’agitation des paparazzis et des lumières. C’était notre petit paradis que j’ai envie de faire partager à mon homme.

Je fais les cent pas devant le palier, regardant mon portable de temps en temps. Mon chevalier devrait arriver. En fin de journée, il m’avait écrit. Pour passer l’attente, je vérifie méthodiquement que je n’ai rien oublié : la table mise, le cocktail, le repas. Je souris car j’ai fait à manger pour un régiment. La cuisine est pour moi un exutoire. Et il a besoin de reprendre des forces. Je réalise qu’il manque de la bière. Au début cela m’énervait. Maintenant c’est devenu un petit jeu entre nous. S’il veut boire un bon vin, je l’emmènerai choisir une bonne bouteille dans la cave familiale.

Mes pensées se perdent dans les derniers quinze jours que j’ai vécus. Je peux résumer en deux mots l’impression qu’ils m’ont laissée : ascenseur sensationnel. Je suis consciente que notre relation va être très complexe. Je suis un desirata dans la famille de Swan. La preuve, il n’a jamais reçu mes douze lettres que je lui avais envoyées après mon départ. Il était fort probable que le fautif soit mon père. Il ne m’aimait pas trop. La série TV dans laquelle ma mère tenait un rôle majeur était une ode à l’histoire britannique et de la noblesse. Evidemment le père d’Evans ne pouvait qu’appuyer la gloire de son pays. Il tolérait ma présence car ma mère avait donné comme condition sine qua non que je puisse être là. Quand la série a été arrêtée, il n’y avait plus de raison de maintenir ce lien entre son noble de fils et moi le sang mêlé italienne. Tout se tient. Mon amour propre est blessé mais je relativise en imaginant ce que Swan a dû vivre : l’abandon. S’il y a quelqu’un qui peut comprendre cette douleur, c’est bien moi avec un père invisible. Je culpabilise de ne pas avoir été clairvoyante à l’époque. J’aurai dû insister et tenter de le voir. Je me sens misérable sur le coup. A moi maintenant de te rendre heureux mon chevalier…



(c) DΛNDELION
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18.06.20 17:20
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Isabel & Swan

Rêverie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Sacrée chute que j’avais faite lundi dernier. J’étais tellement perdu dans mes pensées que je n’ai pas vu ce tronc d’arbre qui barrer la route devant nous. Je suis passé par-dessus l'encolure d'Arés pour être éjecté à plusieurs mètres devant moi. Quelle idée de ma part d’avoir mis les mains en avant pour me rattraper, un réflexe qui me vaut une attelle à la main droite pour 3 semaines. La chute a couvert mon corps d’hématomes qui avaient viré au violet depuis hier et j’avais des courbatures dans tout le corps. Ma tête me faisait encore un peu mal mais rien de bien méchant, juste un léger élancement de temps en temps au niveau de la bosse que j’avais récoltée lorsque ma tête avait tapé le tronc d’arbre. Les anti-douleurs que m’avait prescrits le médecin, m’aidaient à diminuer les douleurs. Mes parents m’avaient fait rapatrier au manoir après les examens à l’hôpital, ils tenaient à vérifier que j’allais bien et notre médecin de famille ne m’avait quasiment pas lâché depuis lundi, suivant à la lettre les instructions de mes parents.

Cela faisait maintenant 5 jours que j’étais tombé, 5 jours à rester au manoir. J’avais suivi à la lettre les instructions que j’avais reçues, je m’étais reposé et j’avais pris mes médicaments sans broncher. Je n’avais qu’une idée en tête, tout faire pour pouvoir quitter le giron familial. J’avais donc obéi au doigt et à l’œil, en faisant en sorte de ne pas me faire remarquer. Je rêvais de retrouver Londres et surtout Isabel. Qui aura pu croire il y a quinze jours que je ferais n’importe quoi pour retrouver une fille. Pas n’importe quelle fille, celle avec qui j’avais mes plus beaux souvenirs d’enfance, celle qui m’avait brisé le cœur quand elle avait quitté définitivement ma vie à mes 12 ans. Cette séparation m’avait fait comprendre que je ne devais pas m’attacher aux gens car les perdre faisait un mal de chien. Depuis ce jour, j’avais fait en sorte de ne jamais me lier à quelqu’un. Mais elle était réapparue comme par magie dans ma vie et avait mis à mal toutes mes convictions et mes principes.

Nous avions communiqué par SMS pendant tout ce temps, mais ces petits messages avaient beau être un lien entre nous, ils ne remplaceront jamais un face à face. J’avais besoin de la voir, de la sentir à mes côtés. Je sais que je nous ne nous étais pas engagé dans une relation facile. Vivre un amour caché n’est pas évident. Mais il m’est impossible pour le moment de m’afficher à ses côtés et nous en avons discuté longuement et décidé de vivre notre relation cachée pour le moment, le temps de trouver une solution viable pour tous les deux. Ce matin le docteur a donné son accord pour que je quitte le manoir et que je rentre chez moi, cependant il a posé ses conditions, que j’ai quand même un peu négociées. Il passera me voir toutes les quarante-huit heures et je dois l’appeler si la douleur se met à augmenter. Alors dès qu’il a eu tourné le dos, je suis passé dire au revoir à mes parents leur promettant d’être présent au repas dominical et je me suis fait conduire au loft pour me doucher et préparer mon sac pour 48 heures. Isabel m’attend à Birmingham dans sa maison familiale pour que nous puissions y passer le Week-end et je ne veux pas être en retard

Kyle conduit la voiture car je suis dans l’incapacité d’utiliser ma main. Les deux heures et demie de trajet se font dans le plus grand silence. Kyle n’est pas un grand bavard et je suis perdu dans mes pensées. Nous voilà arrivés dans l’allée de la maison, je sors avec difficultés de la voiture, le trajet ayant ankylosé mes muscles et j’ai du mal à les remettre en marche rapidement. J’esquisse une petite moue de douleur que je fais disparaître très rapidement pour ne pas t’affoler, j'aimerais que tu gardes ce superbe sourire qui illumine ton visage en ce moment. J'avance lentement vers toi avant de te prendre dans mes bras et de t’embrasser avec douceur.

« C’est si bon de te revoir Princesse. Cinq jours loin de toi c’est vraiment trop long »

Derrière moi, la porte de la voiture claque et le moteur se met en marche, preuve que Kyle quitte la propriété pour nous laisser en tête à tête..

AVENGEDINCHAINS

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19.06.20 19:03
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Rêverie

Swan Evans & Isabel Stevens


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Lorsque j'aperçois la voiture arriver et stationner, mon coeur s’emballe et je me précipite pour la rejoindre. C'est bien toi ! Je déchante un peu en découvrant ton état physique en te voyant sortir de la voiture comme un grand père et non le chevalier fringant que je connais. Tu dois souffrir le martyr. Tu as beau essayé de me le cacher : je ne suis pas dupe. Je prends sur moi pour ne pas faire apparaître ma peine en te voyant aussi amoché. Je suis tout de même très heureuse de revoir et mon large sourire au visage peut en témoigner. Ton baiser que tu me donnes en douceur marque la fin de notre séparation de cinq jours. J'éprouve toujours la même sensation sinon encore plus, soit cette sensation de transcendance et d'apesanteur. Mes mains effleurent ton visage avec une extrême délicatesse comme si je touchais du cristal.

- Et beh mon chevalier est bien cabossé...J'ai passé cinq jours interminables à imaginer le pire et même avec ton dossier médical sous les yeux. Allez, je vais faire en sorte que tu sois ici comme un coq en pâte. Bienvenue chez les Stevens. C'est la demeure familiale où je me retrouvais avec ma mère loin des paparazzi et des projecteurs. C'est mon petit paradis sylvestre, un havre de paix. Tu verras, on y sera tranquille.

Mon coude se présente à toi pour que tu puisses t'y appuyer. Je prends également ton sac pour le porter. Tu peux contester, tu n'as pas le choix. Arriver au palier de la porte, je m'arrête un instant avant de l'ouvrir, te fixant avec toujours ce regard : les pupilles dilatées, et l'intensité appuyée de plusieurs secondes qui pourrait durer une éternité. Il n'y a que toi que je regarde comme cela. Mes lèvres réclament les tiennes avec ferveur. Je résiste à cet appel et te concède un baiser sur le front en fermant les yeux. Le week end doit être sage, étant donné ton état. Je te fais passer directement dans le salon où il y a deux canapés en velours bleu ciel qui se font face. La cheminée est éteinte mais elle est prête à l'emploi si la nuit est trop fraîche. Je m'absente à peine une minute, revenant avec un plateau sur lequel il y a deux cocktails : un mélange de limonade avec des fruits rouges; une fraise est suspendue sur le bord du verre. Un parfum alléchant s'échappe également des mini pizzas maison posée dans une assiette.

- Ce cocktail s'appelle le cocktail du baiser. J'ai pensé à toi en le faisant. Les fruits sont du jardin. Ça va, tu es bien installé ? C'est dommage que Mael n'ait pas pu se libérer. Cela m'aurait fait plaisir de le rencontrer. Maintenant je ne suis pas mécontente d'avoir ton exclusivité même si tu es un peu, même beaucoup en pièce détachée...

Je m'assois au bord du canapé près de toi pour te laisser la place de t'allonger si tu le veux. Je me penche pour prendre une mini pizza que je t'apporte à ta bouche. Nos regards se fixent pendant que tu manges. Vite une diversion !

- Tu ne m'as pas raconté comment tu étais tombé ? Je croyais que tu étais un excellent cavalier, non ?


(c) DΛNDELION
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19.06.20 23:20
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Isabel & Swan

Rêverie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ça y est je suis enfin arrivée et j’ai l’impression qu’un poids vient de se retirer de mes épaules dès que je te vois. Je respire de nouveau correctement comme si je me retrouvais au sein d’un monde de calme et de sérénité. Je n’ai jamais ressenti ce genre de choses et je n’arrive toujours pas à l’analyser et la comprendre, mais qu’importe pour le moment je veux juste vivre l’instant présent et profiter de ce week-end en tête à tête. J’ai tenu toute la semaine sans bouger et à suivre tous les conseils qu’on me donnait en pensant à ces deux jours avec toi. Je vois dans tes yeux que tu ne t’attendais pas à me voir si blessé, mais j’ai beau essayer de cacher une partie de mes blessures et leurs gravités, je ne peux pas tout dissimuler. Tes gestes sont légers et doux comme si tu avais peur de me casser, je ne veux pas que tu passes ces deux jours à te faire du souci pour moi, je reprends donc sur un ton taquin

« Je ne suis pas si cabossé comme tu dis, je suis toujours un beau gosse non ? »

Je repose un léger baiser sur tes lèvres avant de prendre le temps d’observer ta demeure familiale. C’est une magnifique maison, bien plus grande que je ne me l’imaginer, perdu au milieu d’un magnifique jardin arboré et très bien entretenu, quelqu’un doit y venir régulièrement pour que le jardin soit aussi beau.

« C’est très beau ici et ça respire le calme. Je comprends que ta mère ait choisi cet endroit pour fuir la foule et les paparazzi. On se sent en sécurité et serein ici »

Et d’après ce que m’a dit Kyle après son inspection, elle l’avait aménagé pour la sécuriser au maximum et pouvoir y vivre des moments de paix avec toi. Lorsque tu me tends ton coude et que tu portes mon sac à ma place, je râle et je peste un peu pour te faire comprendre que je ne suis quand même pas handicapée à ce point, mais je sais que c’est peine perdue. J’ai dû te faire peur en débarquant couvert de bleu et en ayant du mal à me sortir de la voiture, donc si ça peut t’aider, je te laisse m’aider plus que nécessaire, mais cela ne durera pas tout le week-end. Ton arrêt sur le pas de la porte et ton regard posé sur moi me fait oublier où je suis et les douleurs qui parcourent mon corps. Ton baiser sur mon front me fait sourire, mais je ne te laisse mener le jeu et me traiter comme un blessé de guerre et avant de passer la porte je t’arrête et pose un baiser passionné sur tes lèvres avant de rire.

« C’est beaucoup mieux comme ça »

L’intérieur de la maison est fabuleux. Dans l’entrée un grand escalier central dessert les pièces à l’étage, tu me diriges vers une des pièces du rez-de-chaussée. Le mobilier et la cheminée donne un air cosy à la pièce. Je m’installe sur un canapé juste le temps de te voir revenir les bras chargés de nourriture et d’un cocktail de fruit frais.

« C’est délicieux, tu en fais pour un régiment. On va pouvoir s’enfermer ici au moins une semaine. Ça me plairait bien, j’avoue.»

Je tends ma main valide pour que tu quittes le côté du canapé et que tu t’installes à côté de moi. Tu te déplaces vers moi en hésitant mais je ne le prends pas mal car je comprends ce que tu ressens.

« Installes toi, c’est plus douloureux de te voir loin de moi qu’à mes côtés. Donc ne me ménages pas. Essaye d’oublier les blessures et sois naturel. Je vais te raconter mais ne te moque pas, ma chute ressemble à une chute de dessin animé. Même un bon cavalier peut chuter, personne n’est parfait. Je n’étais pas assez concentré, la punition est à la hauteur de l’erreur tout simplement. »

Ne pas être concentré lorsqu’on est lancé au galop, ne pardonne pas, mais cela fait partie des risques de l’équitation et je l’assume. Je te raconte ma chute et mes 5 jours aux manoirs, tout en grignotant tes fabuleuses minis pizzas et en sirotant ton cocktail. Je ne manque aucune occasion de te serrer contre moi ou de t’embrasser, j’ai cinq jours d’absence à rattraper. La fin d'après-midi passe à toute vitesse, nous passons à table. Tu t’es encore surpassé, tes pâtes aux homards sont un délice, tu as pensé à tout encore une fois, le diner complet est préparé de telle sorte que je n’ai pas à utiliser ma main droite pour couper les aliments. Le point d’orgue de ce repas arrive avec le Tiramisu qui excite mes papilles. Cette soirée est vraiment magique





AVENGEDINCHAINS

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21.06.20 12:48
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Rêverie

Swan Evans & Isabel Stevens


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Etre dans les bras de mon homme, il me fallait cela pour passer une des meilleures nuits de la semaine. Il faut dire que depuis ton accident et ton éloignement de plus de 5 jours, je ne trouvais pas facilement le sommeil.
La soirée et la nuit avait été magique. Des serments et des révélations avaient été prononcés de façon solennelle et tendre. Tu m’as dit que tu m’aimais. J’étais aux anges.

Tu es déjà éveillé, ton regard penché sur moi. Quelques grimaces quand tu bouges me confirme que ton corps reste encore bien endolori par ta chute de cheval. Après un tendre baiser, je décide de nous couler un bain. Je n’ai pas vu l’heure mais il est déjà plus de 9 heures du matin. Quand j’entends Robin sonner à la porte et m’interpeller pour mon prénom, je m'extirpe du bain à vitesse grand v, avec un dernier baiser à mon tendre chevalier qui me tenait dans ses bras, pour enfiler une robe et descendre le rejoindre. Swan aura tout le temps de préparer et il est ici comme chez lui. Heureusement que je l’avais prévenu hier soir que Robin passerait car je redoute Swan en mode le Vicomte. J’espère que tous les deux vont bien s’entendre. Quelques parts se sont les deux amours de ma vie, l’un fraternel et l’autre passionnel.

- Entre Robin, fais comme chez toi, comme d’hab. Je te rejoins dans la cuisine.

Il est assis, accoudé dans sur la table, avec des viennoiseries encore tièdes et croustillantes. Son sourire s’illumine lorsqu’il me voit arriver. Il me soulève aussitôt pour me prendre par la taille et me soulever comme une danseuse et m’embrasser. Il me repose au sol lorsque Swan nous rejoint, tout en me susurrant ces petits mots à l’oreille : « un peu amoché mais quel bogoss ton mec ! ». Mes joues prennent un rouge framboise. Je lui fais les gros yeux du genre « pas touche il est à moi ! » et lui pince les côtes.
Robin s’apprêtait à aller faire naturellement la bise à Swan puis se rétracte en lui tendant la main car pour une fois il ne sait pas tout à fait sur quel pied danser et il ne veut mettre à l’aise Isabel. Son regard bleu vert semble l’analyser sur toutes les coutures tout en gardant un sourire chaleureux.

- Ravi de faire ta connaissance, tu es donc le fameux Swan que ma petite puce n’a pas arrêté de me rabâcher les oreilles. Merci de la rendre aussi heureuse.

Oui c’est mon Swan, que tout de suite je rejoins et enserre à la taille, oubliant son corps endolori. Mon regard cherche ses lèvres pour qu’il m’embrasse.

- Robin, tu va rester déjeuner avec nous ? J’ai préparé mes fameuses lasagnes !

Robin secoue la tête.

- Non ma belle, suis désolé. J’ai un régime strict à suivre en ce moment pour mon premier rôle dans l’Oiseau de Feu au Royal Opera House. La première est le 11 juillet. Ca me ferait plaisir de vous y voir tous les deux, vous viendrez ?

Je ne réponds pas encore. Une petite voix que je déteste vient me rappeler que je ne peux pas encore m’afficher publiquement avec l’homme que j’aime. Et ça Robin je ne lui ai pas encore expliqué car par sms ou téléphone je ne le sentais pas. Ma tête se redresse pour fixer le visage de Swan qui avec ses dons de télépathie à lire dans mon esprit doit comprendre ma gêne. Je prends sur moi pour apporter une réponse.

- Robin, je crois que cela sera malheureusement impossible. Je t'expliquerai pourquoi plus tard. Tu comptes bien repasser demain après midi ? Swan a des obligations familiales, demain...

Je dis obligations familiales pour ne pas prononcer The father's day. Et oui c'est demain, une de pires journées de l'année pour moi car je n'ai jamais eu un père avec qui l'a célébrée. Pour Robin, je sais que c'est toujours aussi tendu avec son père depuis qu'il lui a révélé son homosexualité.


(c) DΛNDELION
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21.06.20 14:29
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Isabel & Swan

Rêverie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Du calme, un bain et toi assise dans l’eau tout contre moi, c’est ma version du paradis. La soirée et la nuit avait été fabuleuse. On n’avait pas beaucoup dormi, cinq jours de séparation ne se rattrapent pas en 5 minutes. Nous avions passé notre temps à parler, nous aimer, puis reparler essayant de dormir un peu. Le sommeil avait gagné la bataille vers 2 heures du matin et nous ne nous étions réveillés bien plus tard que d’habitude. La douleur m’avait réveillé quelques minutes avant toi et je t’avais observé dormir, d’un sommeil paisible. Loin de ces cauchemars que tu avais fait la première nuit.

Allongés ensemble dans le bain, les yeux fermés j’aimerais que le temps s’arrête. Mais la réalité reprend le dessus. La sonnerie de la porte d’entrée retentit et une voie depuis l’entrée t’appelle. Heureusement que tu m'as prévenu de la venue de ton meilleur ami aujourd’hui sinon je n’aurais pas été serein. Je te lâche pour que tu puisses te sécher et t’habiller pour le rejoindre. J’attends que tu sois sorti pour quitter la baignoire, je ne veux pas que tu voies les difficultés que j’ai à sortir de la baignoire. Sécher et habiller avec difficulté, un antidouleur avalait rapidement dans la chambre, je descends vous rejoindre dans la cuisine. Je t’ai promis de ne pas être Mister Vicomte face à lui, mais juste Swan alors je rentre avec mon plus beau sourire aux lèvres. Je bloque légèrement sur le pas de la porte en le voyant. Je le connais, nous avons déjà été présentés, lors d’une représentation à l’opéra de Londres. Beau gosse, il m’avait tapé à l’œil, mais faisait partie des gens que je ne pouvais pas draguer sans risque. Le monde est vraiment petit. Je ne pourrais pas lui cacher qui je suis. Je vais devoir faire en fonction de cette information.

Je me reproche de lui et tends ma main gauche pour le saluer en m’excusant.

« Enchanté, Robin. Désolé mais ma main droite n’est pas fonctionnelle. »

Je t’embrasse lorsque tu m’attrapes par la taille et je me dirige vers un des tabourets de cuisine pour te poser dessus et me caler dans ton dos et te murmurer.

« Mange, tu as en as assez fait pour le moment. Petit déjeuner obligatoire »

Je me tourne vers Robin pour lui répondre

« Fameux, je ne sais pas, mais j’essaye de faire de mon mieux en ce que la concerne. Mais on se connaît déjà non ? Nous avons été présentés à une représentation de « La fille mal gardée » au Royal Opéra House l’année dernière. J’avais eu la chance de pouvoir venir te saluer dans ta loge après la représentation. »

À la mention de la première du ballet, je te sens te raidir un peu sous mes doigts qui n’ont pas cessé de caresser ton dos discrètement depuis que tu es assise. Je sais que la situation n’est pas facile pour toi et je m’en veux de faire subir cela et mon visage se ferme un instant, le temps de me reprendre et de reprendre un visage serein fictif.

« Ma famille a déjà revu les invitations, je serais présent à la première »

J’hésite un instant avant de continuer, de toute façon tu vas être obligé de lui en parler et j’ai toujours assumé mes choix c’est à moi de le faire.

« Mais je ne pourrais pas y aller avec Isabel. Ma situation familiale est compliquée et je ne peux pas la présenter à mes parents pour le moment. Il faut que je trouve la bonne approche pour qu’ils ne cherchent pas à nous séparer. Je compte sur toi pour garder le secret de notre relation. Pour le moment.»

Je me penche vers toi pour t’embrasser et te serrer dans mes bras oubliant que nous ne sommes pas seules. Après ma tirade tu es la seule personne qui compte dans la pièce.

« Je suis désolé Princesse »



AVENGEDINCHAINS

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21.06.20 16:40
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Rêverie

Swan Evans & Isabel Stevens


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Que tu peux être autoritaire dès fois ! Mais je comprends que c'est parce que tu tiens à moi. Tu as raison en plus : j'ai faim. Le parfum beurré des viennoiseries me largue les narines. Je cède en prenant finalement un croissant en commençant par l'une de ses extrémités. J'approche l'autre extrémité devant ta bouche pour que tu croques dedans.

- Mange toi aussi. Avec les médicaments que tu prends, il ne faut pas rester le ventre vide.

Et oui je peux moi aussi me montrer autoritaire. J'écoute leur conversation avec attention. La première impression c'est que le courant passe bien entre eux. Swan l'a donc déjà croisé à l'opéra. Je me demande s'il y va par obligation ou s'il aime ce genre de spectacle. Voilà un point que je ne connais pas de lui et tant mieux : la découverte de l'autre est une belle aventure amoureuse. Je les écoute en surveillant leur réaction sur sur leur visage.

- Ah oui, je m'en souviens. Les belles gueules je ne les oublie pas. Et tu aimes la danse ou tu étais là pour .....comment on dit....l'étiquette ? Peut être les deux ?

Mes yeux se lèvent au plafond. Robin dans toute sa splendeur ! Autant il peut être léger comme une plume et gracieux comme un félin sur scène, autant dans la vie courante parfois il se comporte comme un troll. Mais ce n'est pas cela qui me contrarie. La rêverie d'hier et de cette nuit est vite balayée par le rappel à la réalité de la vie du Vicomte Evans. Tu lui expliques en direct, au moins je ne l'aurai pas à le faire. J'ai à peine le temps de voir la réaction de Robin que tu m'embrasses pour dire que tu es désolé. Voilà un baiser qui me fait tout oublier. Je pose mes deux mains sur ton visage pour te retenir et que ce baiser ne s'arrête jamais.

Robin nous regarde silencieux, puis se met agiter les bras.

- Et oh, suis encore là les amoureux ! Ne choquez pas mon âme innocente et pudique avec tout cette démonstration charnelle !

Je relâche tes lèvres, mes joues framboises, reprenant mon souffle. J'invite Swan à écouter la réponse de Robin qui a le don de m'amuser. Il est toujours aussi désespérant et craquant.

- Swan, j'en fais la promesse ! Et Isa tu n'auras qu'à venir toute seule. L'opéra est immense. Et puis vous pourrez faire votre chose dégoûtante dans un petit coin secret

- ROBIN !

Mes joues sont passées rouge tomate. Robin éclate de rire, content de son effet. Il se lève sur le départ.

- Mes chéris, je vous laisse entre amoureux. Isa, je repasse demain après midi, tu pourras m'aider à prendre mes dernières affaires pour Londres. Ah j'oubliais le principale : soyez couverts !

Ma tête se dandine en le voyant partir. Il est toujours le même !

- Swan, voilà c'était Robin dans toute sa splendeur...

Après nous avoir servi une boisson chaude, j'emmène Swan sur la terrasse du jardin qui donne sur l'arrière cour de la maison. Un canapé en L nous tend les bras. Je m'assois sur ses genoux avec un livre-journal très épais dans les mains, protégé par une couverture en cuir noir. Je lui tends.

- Swan, je te donne rêverie, mon journal de mes 12 à 18 ans. Si je te manque, tu pourras ainsi t'y plonger pour être au plus près de mes pensées intimes écrites sur ces pages. Et en cherchant bien, tu y trouveras un petit bonhomme charmant de 6
à 12 ans qui ne te devrait pas être inconnu...Et les douze lettres y sont retranscrites...


(c) DΛNDELION
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21.06.20 18:02
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Isabel & Swan

Rêverie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je picore le bout de croissant que tu me tends, tu as totalement raison il faut que je mange avec les médicaments que je prends. Je remercie Robin d’un signe de tête de les avoir apportés on en avait bien besoin. Je souris lorsqu’il parle de notre rencontre a l’Opéra.

« Oh moins non plus je ne t’ai pas oublié, comme tu dis on oublie pas les belles choses. »

Je pose un baiser sur ta tête en rigolant car je sais que ma réflexion va te faire rougir, et j’avoue que j’adore te voir te transformer en tomate bien mûre si facilement

« J’y vais pour les deux je dois avouer, mais j’aime la danse et c’est toujours un plaisir de voir un beau ballet. »

J’ai eu la chance d’avoir accès à un monde culturel très variés depuis ma plus tendre enfance et j’ai pu me faire une idée précise des créations artistiques qui me plaisent. Je suis assez hétéroclite dans mes gouts et j’aimerais bien les partager avec toi.
Mon explication sur notre situation terminée, je reste fixé sur toi, laissant le temps à ton ami de réfléchir sérieusement à ce que je lui demande et des conséquences sur ta vie s’il trahit notre secret. Notre baiser au départ assez chaste, se transforme rapidement en baiser plus passionner, ce qui devient une habitude chez nous. Nous avons du mal à nous séparer dès que nous sommes côte à côte mais j’avoue que j’aime cette sensation La réponse faussement blasée de ton ami me fais revenir sur terre et je souris avant de répondre sur le même ton.

« Âmes innocentes hein ? Oups désolé de t’avoir choqué, on fera plus attention la prochaine fois promis. »

Mais je reprends mon sérieux pour écouter ta décision. Je hoche la tête pour donner suite à son accord.

« Merci pour elle Robin. »

Et j’éclate de rire à la suite de sa phrase, pas étonné d’entendre Isabel lui râler dessus et rougir.

« Si tu connais des coins secrets, je prends tout les bons plans Robin»

Je te vois rougir encore plus et commencer à vouloir nous engueuler mais je t’empêche de parler en t’embrassant. Je te quitte un instant à regret pour saluer son départ.

« Ça a été un plaisir de te rencontrer Robin. Bon courage pour tes répétitions. On se voit le 11 juillet ? Mes parents vont surement venir te saluer. »

Je retourne près de toi, lorsqu’il part et m’installe pour me faire un petit déjeuner. Je dépose un cappuccino devant toi et me prends un thé pour accompagner les viennoiseries.

« Je l’aime bien ton copain, il n'a pas la langue dans sa poche, mais il t’aime assez pour ne pas nous trahir. .Je ne suis pas sûr que ton capuccino soit aussi bon que celui que tu prépares car c’est le premier que je fais et à une seule main. Mais j’ai eu 5 jours pour regarder des vidéos de spécialistes qui donnaient leurs meilleurs conseils pour le réussir. Il fallait que je teste»

Je me m’assois à côté de toi attendant ton verdict, tout en buvant tranquillement mon thé. Lorsque tu me tends ton journal intime, j’arrête de boire et de manger immédiatement. Je pose ma main sur la tienne et me rapproche de toi.

« Ton geste est vraiment touchant mais je ne peux pas l’accepter Princesse, il y a toute ta vie la dedans, tes joies tes peines, tout tes secrets. Je ne veux pas violer ton intimité. C’est trop, beaucoup trop »

AVENGEDINCHAINS

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21.06.20 22:18
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Rêverie

Swan Evans & Isabel Stevens


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Robin et Swan, les deux font la paire. Je suis contente que ce premier contact a été bon, même très bon. Je sens Swan détendu, moins sur la défensive. Le cadeau que je t'offre, tu le refuses. Pour de mauvaises raisons, je pense. Je ne résigne pas à te convaincre de revenir sur ton choix. Je ne suis d'ailleurs pas vexée et je ne veux te forcer en rien mais je ne veux nous laisser sur un malentendu.

- De mon intimité, il me semble qu’elle n’a plus grand secret pour toi …

Mes joues deviennent framboise à rouge tomate, lorsque je réalise de ce que je viens dire à ce petit coquin. Ta tête dandine pour me dire « ah bon ?, t’es sûre ». Je repousse tes mains baladeuses pour rester concentrée. Finalement j’éclate de rire. Comment puis-je garder mon sérieux avec ta jolie bouille taquine ? Prenant une grande respiration, je tente de retrouver le peu de dignité et de sérieux qui me restent. Et cette fois-ci en trouvant les bons mots :

- Tu as mon consentement et mon libre arbitre. Ce n’est pas comme si tu avais volé mon journal pour le lire en cachette. Rien à voir. Imagine-toi que c’est comme si tu regardais un film de vieux souvenirs. Et puis ne t’ai-je pas promis de n’avoir aucun secret pour toi ? Et je sais que tu as besoin de comprendre certaines choses. Tu y trouveras peut être tes réponses. Je le laisse ici en attendant que tu y réfléchisses.

Mon journal, je le pose sur la petite table. Mes lèvres se trempent dans la tasse du cappuccino que Swan a gentiment préparé pour moi, en dépit de sa blessure. Ce petit geste me touche beaucoup, imaginant le temps qu’il a dû passer à apprendre en faire un. Tu me regardes toujours avec ses yeux taquins et beaux, moi qui ne réalise pas que la crème a laissé une petite moustache sur mes lèvres, ce qui te donne ce sourire amusé et amoureux.

- Il est excellent ce cappuccino. L’ingrédient principal y est, celui de l’amour. Toi qui ne sait séparer d’un jaune du blanc d’un œuf, j’imagine le temps que tu as passé à apprendre à en faire un. Dis pourquoi ce sourire amusé ? A quoi tu penses encore ?


(c) DΛNDELION
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21.06.20 22:59
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Isabel & Swan

Rêverie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ta proposition me touche énormément mais ce cahier contient tous tes secrets, tes rêves , j’ai du mal à accepter cela et j’espère ne pas te vexer en refusant. Mais tu insistes et je me moque gentiment de toi, lorsque tu m’indiques que ton intimité n’a plus de secret pour moi. Tu rougis de ta propre réflexion et ça me fait sourire. Sans réfléchir, j’ai collé ma chaise à la tienne pour être plus près de toi, je ne comprends toujours pas cette attraction quasi magnétique qu’il y a entre nous deux, mais j’ai décidé de ne plus lui résister et d’être naturel lorsque nous ne sommes que tous les deux. Délaissant le petit déjeuner, je laisse ma main gauche se poser sur ta cuisse et remonter lentement sous ta robe, je n’ai absolument aucune envie de discuter de ça pour l’instant, je veux juste profiter du temps présent. Mais tu recules car tu veux parler. Mes yeux de chien battus n’y font rien. Je soupire d’un désespoir feint et écoute ce que tu as à dire tout en réduisant une nouvelle fois la distance que tu as mise entre nous. Je sais c’est compliqué d’avoir une discussion sérieuse dans ces conditions mais je n’ai pas envie de te voir sérieuse.

« Je t’écoutes ma belle. Tu as toute mon attention »

Mon attention dans tous les sens du terme, je n’ai d’yeux que pour toi et une partie de mon cerveau se concentre quand même sur tes paroles. Ton offre est complètement folle mais je comprends que tu veux me faire comprendre ce qui s’est passé il a 9 ans et que c’est important pour toi de tout me révéler. Personne n’est s’est autant mis à nu devant moi. De manière figurée bien sûr. Tu me laisses un temps de réflexion pour faire mon choix. Comme c’est une décision importante je reste à distance de toi pour bien choisir, mon regard est fixé sur le journal ne sachant pas vraiment quelle décision prendre. Puis c’est une évidence

« D’accord Princesse, je vais accepter ton offre mais y mettre une condition. On le lit ensemble. Comme cela si cela devient trop dur, soit pour toi, soit pour moi, on sera là l’un pour l’autre. »

Comme ça on pourra toujours en discuter à chaud et pouvoir expliquer nos ressentis au moment de la lecture mais aussi ceux que nous avions lors des événements relatés. Ma décision prise et mes conditions posées, je me retourne vers toi pour attendre ta réaction et ta moue avec une moustache de crème au-dessus des lèvres me fais rire.

« Je suis content que tu apprécies mon cappuccino. Je pense que là, je suis arrivée au sommet de mes connaissances culinaires.»

Je lèche délicatement la crème sur tes lèvres et un frisson me traverse le corps. J’ai une nouvelle fois du mal à me séparer de toi mais on doit s’installer plus confortablement. Je prends le journal que je te confie et je t’attire sur le canapé pour que tu t’installes contre moi pour que l’on commence la lecture à deux. Et malicieux, je rajoute en posant ma main sur ta cuisse.

« Vas-y ma belle, je te laisse commencer la lecture.»

Ma main glisse le long de ta cuisse pour passer sous ta jupe et je me penche pour t’embrasser

« Et ne croit pas que tu pourras détourner mon attention de ce journal.»

Ou pas.

AVENGEDINCHAINS

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22.06.20 17:59
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Rêverie

Swan Evans & Isabel Stevens


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Se concentrer avec ce petit coquin entre les pattes, ce n'est pas facile...Pour autant je garde le contrôle même si je ressens toute cette tension attractive qui existe entre nous deux. Il a le don de me rendre heureuse et belle d'amour. Soigneusement j'ouvre une page de mon journal. C'est notre première rencontre. Je commence la lecture :

- Caché derrière un arbre , tes yeux emeraude se posent sur moi, te demandant qui est cette grande jeune fille aux yeux et cheveux d'ébène. Lorsque je tente d'attraper ton regard avec un sourire, tu disparais derrière l'arbre comme un animal effarouché. Ce jeu, on le répète plusieurs fois, jusqu'à rires aux éclats. ......Tu continues à me suivre en cachette. Je fais semblant de ne pas te voir. Cela m'amuse, c'est nouveau pour moi, comme de jouer avec un petit frère ou un camarade à l'école. Je me cache et tu me cherches. Les rôles sont inversés. Bouh !!! Tu sursautes et rigoles. Je fais les présentations : Isabel, princesse du royaume de la rêverie et vous chevalier ? ....

En racontant ce passage de notre vie, les souvenirs refont surface. Je suis émue. Cela me rappelle cette insouciance qu'il y avait entre nous, loin des problèmes d'adulte. Swan, tu es le chevalier qui a préservé mon âme d'enfant. Regard planté dans tes yeux, je l'embrasse tendrement, refermant le journal.

- Allez, on se bouge ! J'ai pu constater que tu n'étais pas si invalide que cela...J'ai une petite surprise. Suis moi

Je t'attrape par la main pour te tirer hors du canapé. Tu résistes et râles un peu que je m'échappe de ton étreinte et de ton désir. Ce n'est que partie remise, Mon Swan. Tu le comprends en voyant mon visage. Finalement tu me suis jusqu'au garage où je t'emmène. Je déconnecte l'alarme et ouvre la porte. Un véhicule se cache sur une grande bâche grise. Je sens que là j'ai toute ton attention et ta curiosité. Avec précaution et minutie, je relève la bâche te demandant de m'aider un peu. Je vois tes yeux d'enfant découvrir la Jaguar XKSS, un bijou des années 60 de l'héritage de ma mère.

- Alors ? Je compte t'emmener faire un pique nique au Sutton Park. Rassure toi c'est immense, je connais quelques recoins où nous serons tranquilles. Le taxi te convient ?

J'adore te faire des surprises. Toi Tu as l'art de me faire rougir mais moi j'ai celui de te faire sortir les yeux de tes orbites. Et là je suis contente de mon coup !


(c) DΛNDELION
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22.06.20 19:07
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Isabel & Swan

Rêverie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Assis sur le canapé, toi entre mes jambes, je suis exactement là où je dois être. Ma main quitte ta cuisse pour caresser tes cheveux pendant que tu lis. Dès la première page de ton journal je replonge des années en arrière. Dans cette enfance sans contrainte, ni réels devoirs envers la famille, à part celle d’être poli avec les visiteurs qui venaient au manoir. La scène que tu me décris ne me dit rien au début. Je ferme les yeux et au fur et à mesure de ton récit des bribes de cette journée me reviennent en mémoire. Je te revois telle que tu étais à cette époque. Jolie gamine de 10 ans que je n’osais pas approcher. Tu étais aussi belle qu’aujourd’hui, tes cheveux longs, juste retenue par une pince et tes yeux d’un noir si profond qu’ils m’attiraient comme un aimant. Tu me fascinais déjà à l’époque sans que j’en sois conscient. J’avais été élevé avec des garçons et je n’avais pas l’habitude de jouer avec une fille. Heureusement que tu as fait le premier pas ce jour-là. Je souris en me souvenant de la suite de l’histoire

« Si j’ai bonne mémoire, j’ai haussé les épaules et je t’ai juste dit, « moi c’est Swan » Je n’avais déjà pas ton imagination débordante»

Je réponds à ton baiser, cachant ainsi l’émotion qui vient de monter en moi à ton récit. Je prends une grande respiration pour faire partir cette boule qui me serre le ventre, tu as ouvert la porte à des sentiments que j’avais bien enfouis au plus profond de moi. J’attends la suite de ton histoire mais tu me tires hors du canapé, je râle, je ne veux pas être séparée de toi. Je veux passer mon Week-end collé à toi comme un koala. Je cède à contrecoeur et je te suis jusqu’au garage où mon humeur change du tout au tout en voyant la merveille qui se cache sous la bâche grise que tu retires lentement.

« Une Jaguar XKSS ! Elle est magnifique. »

Je fais le tour de la voiture en laissant ma main en contact avec la carrosserie, appréciant chaque courbe et chaque détail. Ton idée de pique-nique me plait et le taxi me convient parfaitement. Je t’embrasse longuement pour te remercier de ta surprise.


« Tu as un don pour m’épater avec tes surprises, c’est une merveilleuse idée et le taxi est parfait »

Mon humeur s’assombrit un instant, lorsque tu parles de coin au calme où nous ne serons pas vus. Je sais que c’est dur pour toi de vivre notre relation cachée et je ne sais toujours pas comment régler ce problème. Je trouverais la solution plus tard, là je vais profiter du moment. Je jette un œil sur ma main et soupire comme un gosse à qui on enlève son jouet.

« J’allais te demander de la conduire mais c’est impossible avec l’attelle. Tu conduis et tu fais plein de détours pour qu’on profite de cette merveille. Il y a un panier de pique-nique à prendre ? »

Je commence à te connaitre et tu as surement déjà tout prévu pour que ce soit parfait

AVENGEDINCHAINS

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24.06.20 22:43
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Rêverie

Swan Evans & Isabel Stevens


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Tu me caches ton émotion mais ton baiser en dit plus long que tous les grands discours. Je ressens même une petite frustration chez toi que la lecture se soit arrêtée aussi vite. Ce n'est que partie remise, mon Swan !

Je me demande ce qui me rend aussi heureuse : l'idée de conduire ce petit bijou mécanique ou voir les étoiles d'enfant dans tes yeux.

- Ce n'est que partie remise. Tu seras obligé de revenir une autre fois si tu veux l'essayer. Et si tu le vaux bien ! Prends place. Je vais aller chercher ce qu'il faut pour le pique nique, il y a des plats au frais à sortir. Tu ne vas pas savoir. Ah oui j'ai prévenu Kyle, il est déjà au courant.

Cela me prend à peine une dizaine de minutes pour revenir les mains pleines. Je vérifie une dernière fois : Pour la vaisselle, les couverts en bambou (car biodégrable, j'essaie d'être un peu écolo), les assiettes et saladiers en mélamine ; des sacs isothermes, une glacière et des gourdes pour conserver au frais mes repas et boissons, et bien sûr la traditionnelle nappe à carreaux rouge et blancs. Je n'ai pas oublié mon petit cadeau que j'ai gardé dans ma poche. On est parti !

- Tiens tes lunettes de soleil, ça va taper aujourd'hui.

Je ne peux m’empêcher de te donner un baiser enflammé avant de prendre la route, risquant même de retarder notre départ car il suffit souvent d'une petite étincelle pour que nos désirs s'attisent.

- Ce n'est pas beau ce bruit de moteur qui ronronne ?

La route est droite et dégagée. Mon regard croise celui de Swan. On a la même idée. J'appuie sur le champignon sans prévenir. En à peine une ou deux secondes le compteur de vitesse s'emballe. Nos corps sont happés à l'arrière du siège par l'effet de vitesse. J'adore ! Avec une voiture pareille, je n'allais pas conduire comme une mémère. Quelques virages, j'embraie, débraie. De temps en temps, je regarde comment Swan réagit. Finalement, je décide de ralentir au bout d'une demi heure de conduite sportive. Apprécier les paysages avec son amoureux cela a du bon aussi.

- Alors est ce qu tu t'es souvenu de notre première rencontre après cette lecture ? Ce n'était pas une bonne idée ce journal ?

Nous entrons dans le Sutton Park, un immense parc urbain. Je connais bien l'endroit pour deux raisons : la première c'est que ma mère adorait m'y emmener pour faire des balades et pique nique, et la deuxième c'est qu'il y a plein d'activités sportives à lesquels que je m'adonne, tels que le vélo de montagne , avec la "Skeleton Hill" étant populaire auprès des motards de descente, et le canoë.
Après avoir stationné la voiture, dans un endroit dédié, main dans la main , j'emmène Swan en balade. Au début, nous croisons quelques promeneurs, mais en avançant de plus en plus en loin, on se retrouve rapidement vite seul. Nous sommes entourés par la forêt. Le seul bruit c'est la musique de la nature : les oiseaux qui babillent, chantent, gazouillent, jabotent, piaillent, piaulent, et ramagent ; la brise qui nous apporte un peu de fraîcheur ; le bruissement des feuilles de la forêt ; et le ruissellement du petit cours d'eau.

Pour pique niquer, j'opte pour un coin à la lisière de la forêt et au bord du cours d'eau. Nappe déposée, je nous installe. C'est calme et paisible. Je laisse Swan participer à la mise en place de notre petite collation. Il me fait la remarque que j'ai oublié de prendre un couteau pour couper le pain maison. Je lui souris. et sors de ma poche un petit couteau suisse sur lequel est gravé I & S.

- C'est un petit cadeau bien pratique. Nous avons chacun le nôtre... Tu vois, le bonheur peut être simple...

Allongée au sol, ma tête sur tes genoux, mon regard se perd dans le tien. Et c'est vrai que je me vois belle et heureuse dans le reflet de tes yeux émeraude. Ma main caresse ton visage avec une infime tendresse. A quoi tu penses mon Swan ?


(c) DΛNDELION
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25.06.20 6:09
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Isabel & Swan

Rêverie


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] C’est bien ce que je pensais, tu as déjà tout préparé et planifié. Et l’idée que je pourrais un jour conduire ce petit bolide mais rends fous de joie et cela doit se voir sur mon visage. Je te prends dans mes bras et je pose un baiser léger sur tes lèvres.

« Je reviendrais chérie et s’en y être obligée. Et surtout pas pour la voiture. Je reviendrais pour toi. Tu ne te débarrasses pas de moi comme ça. Tu vas devoir me supporter, longtemps, très longtemps »

Je continue mon tour de la voiture, quelle merveille. Dire qu’il n’y en a eu que 16 exemplaires de vendus et que tu en possède une en très bon état. Un trésor dort dans ton garage et je vais avoir la chance de pouvoir y faire un tour. Je ne vois pas que tu es partie chercher le panier de pique-nique et des tonnes d’autres choses. Je réalise que tu portes tout à bout de bras lorsque tu repasses la porte du garage. Je me précipite vers toi pour t’aider. Je te débarrasse d’un sac, puis d’un autre pour les ranger dans le coffre de la voiture.

« Mince, j’aurais dû venir t’aider avant, mais cette merveille à capter toute mon attention. Je suis vraiment désolé. Merci pour les lunettes »

Lunettes de soleil sur le nez, confortablement installé sur le siège passager, je t’embrasse passionnément me demandant si finalement je veux vraiment faire un tour maintenant ou si je ne serais pas pour repousser cette ballade d’une heure. Mais tu t’installes au volant et lances le moteur. Oh ! la vache ce bruit me fait vibrer. Il ronronne comme un gros chat et les vibrations créées par le moteur parcourent tout mon corps. Tu comprends très vite ce qui me fera plaisir et tu lances ce bolide à vitesse maximum sur les routes dégagées de la campagne alentour de Birmingham. Les sensations sont merveilleuses. A part le sexe, je ne connais pas de sensations aussi agréables que là celle de vitesse et de l’adrénaline qui parcourent notre corps. Puis tu ralentis sur les derniers kilomètres avant de t’arrêter sur le parking du Sutton Park. Je ne connaissais pas ce parc, il est magnifique. On s’enfonce main dans la main dans les profondeurs du Park, là où personne ne pourra venir nous déranger. On installe le pique-nique et je t’aide à tout installer dans la mesure de mes moyens. Ton cadeau me touche énormément, je pourrais avoir un peu de toi avec moi garce à ce couteau. Installée au calme avec ta tête sur mes genoux, je suis perdu dans mes pensées. Ta main sur ma joue, me fait revenir vers toi. Je me penche pour poser un baiser doux sur tes lèvres et je te souris.

« Comment pourrais-je arriver à te surprendre après ça ? Tu trouves jours après jour des idées de dingues pour me rendre heureux. Je ne t’arriverai jamais à la cheville.»

Je suis tellement triste d’être obligé de te cacher, de nous cacher, aux yeux des autres. J’aimerais tellement de faire le plaisir de m’afficher officiellement avec toi. Mais le moment n’est pas aux idées noires. Tu as tout fait pour que nous soyons heureux alors je vais en profiter

« Tu sais ce qui me ferait réellement plaisir là ? »

Pas la peine de me faire tes yeux moqueurs, pour une fois je ne pense pas au sexe. Quoi que.

« Tu ne m’as dit ce que tu avais fait après notre séparation. Tu es allé où ? Tu as fait tes études dans quelle université ? Aide-moi à rattraper ces années d’absence. De comprendre ce qui t'a fait devenir la femme que tu es maintenant »

Ce journal a ouvert en moi, une envie de savoir ce que tu as vécu pendant toutes ces années. Et si tu veux, je te raconterais ce que j’ai fait pendant ton absence.

AVENGEDINCHAINS

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25.06.20 21:10
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Rêverie

Swan Evans & Isabel Stevens


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je suis allongée, ma tête posée sur ses genoux, et mes yeux d’ébène qui le fixent. Tu veux savoir ce que j’ai fait après notre séparation. Cette question me laisse silencieuse et pensive, le temps que je me remette mes souvenirs en place. Il n’y a plus eu de journal à partir de ce jour, sauf tout récemment où j’ai décidé depuis que je t’ai retrouvé Swan de reprendre l’écriture. Je dois mettre de l’ordre dans ma tête.

- Il n’y a plus eu de journal après ton départ. Une vie plutôt insipide même si je passais encore quelques fois de bons moments avec ma mère. J’étais très studieuse, le nez tout le temps dans les livres. A l’époque je voulais même devenir institutrice. Et puis je m’en souviens comme si c’était hier, c’était l’année de la mort de Reine, mais pour moi c’est celle où j’ai retrouvé ma mère morte d’une overdose. Je n’ai jamais cru à cette version des faits. Un sentiment profond d’injustice et de tristesse. Ça a été l’abime. Heureusement que Robin a été là pour moi. Je n’avais que lui. Mes études sont devenues mon seul refuge et j’ai changé d’orientation pour la criminologie, abandonnant mon projet de devenir institutrice. Je finissais partout première. Avec à la clef mon doctorat, obtenu il y a un an à Birmingham University. Une expérience sur le terrain avec l’affaire du Hellfire, un pyromane qui s’en prenait à des lieux de culte. Et tu connais la suite avec mon arrivée à Londres et là je me suis dis pourquoi pas de reprendre contact avec toi !

Je marque le temps d’une pause, en pensant o combien tu as changé ma vie. Tu as été comme un tsunami de bonheur qui a fait chavirer mon cœur. Bien sûr tout n’est pas parfait, notamment avec cette histoire secrète mais je reste confiante et optimiste.

- Question sentimentale, le néant. Les prétendants ne manquaient pas à l’appel, sans me vanter…Mais cela doit avoir un lien avec ce père absent, j’ai toujours tout repoussé. Quand j’ai fini mes études, là j’ai senti le grand vide comme si j’avais manqué l’essentiel. Avec toi, je suis totalement comblée et heureuse. Je sais que notre situation est compliquée mais y a-t-il une vie qui ne l’est pas ? Je suis prête à de nombreuses concessions. Je ne veux rien t’imposer. Je peux comprendre que tu as envie de garder ton titre et le lien de ta famille. Je sais o combien les liens familiaux importants. Et toi maintenant ?

Je te chatouille légèrement pour te taquiner. Mon visage se porte sur le tien pour t’embrasser tendrement et te mettre en confiance.

- Oui toi ? Tu dois être un sacré tombeur ! Et je ne parle pas de cheval.

J’éclate de rire. Oui mon Swan tu peux me parler sans crainte. Je ne te jugerai pas. C’est ton passé et non le nôtre. Et puis je ne suis pas profiler pour rien…


(c) DΛNDELION
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26.06.20 16:54
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