[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je sens que ce que je te demande n’est pas facile, mais j’ai besoin de savoir, de combler les vides qui existent encore dans nos histoires. Savoir ce que tu as fait pendant toutes ces années, m’aidera à comprendre ce qui te motive et ce qui t’a construit. Je te laisse prendre le temps qu’il te faut pour rassembler tes idées. Je suis adossé à un arbre, ta tête sur mes genoux et je caresse doucement tes cheveux, je n’ai aucune envie de bouger. Mes yeux fixent les tiens lorsque tu commences à me raconter ta vie pendant notre séparation. Je vois sur ton visage les sentiments qui se succèdent. Le bonheur de passer du temps avec ta mère, ton air sérieux lorsque tu parles de tes études, le sourire qui orne ton visage à la mention du métier d’institutrice et la tristesse quand tu parles de la mort de ta mère. Lorsque tu arrives à ce passage difficile, je caresse ton visage et t’interromps un instant
« Je regrette tellement de ne pas avoir été à tes côtés au décès de mère. Je suis content que Robin t’ait accompagné dans ce moment douloureux. C’est vraiment une personne importante dans ta vie et je comprends que tu es eu envie de me le présenter malgré les risques »
Je regrette mais je ne peux pas refaire le passé, je peux essayer de faire en sorte d’être là pour toi maintenant. De ne plus à avoir à revivre une séparation. Je ne veux plus que tu te sentes seule. Je te laisse reprendre ton récit. J’apprends pourquoi tu es devenu profiler et ton histoire avec ce pyromane me fait frissonner, je prends conscience de la dangerosité de ton métier. Puis je souris à la mention de ta lettre et pose un baiser sur tes lèvres.
« Je n’aurais jamais pensé que cette lettre allait autant changer ma vie. Tu as eu la meilleure idée du monde en reprenant contact. Je sais que ce que je te demande n'est pas facile à vivre. Je ne veux pas casser mon lien familial. Je cherche une solution et je te promets que je vais trouver »
Je n’arrive pas à comprendre comment une femme aussi belle que toi, ne sait jamais laisser aimer. L’abandon de ton père a vraiment cassé quelque chose en toi. J’espère juste que tu ne mets pas trop d’espoir en moi et que je ne te décevrais pas. Justement en parlant de déception, voilà la question à million de livres sterling. Je savais qu’un jour tu poserais la question. Je n’ai pas honte de mes choix, je ne sais juste pas comment tu vas le prendre. Je prends un temps de réflexion avant de te répondre.
« Après ton départ, je me suis senti abandonné. »
Je pose mon doigt sur ta bouche pour t’empêcher de dire répondre, je sais bien maintenant que ce n’était pas ta faute mais à cette époque je n’avais pas les informations pour penser autrement.
« Donc à partir de ce moment-là, j’ai décidé de ne plus m’attacher. Je ne voulais plus souffrir de ce sentiment d’abandon. J’ai papillonné de fille en garçons. Rarement deux nuits avec la même personne. Il y a eu quelques exceptions à cette règle. En premier Nathan, le serveur du Four Birds, je suis resté en contact avec lui et il y a Maël, la même chose pour lui. Ce sont les deux seuls que tu rencontreras et qui reste dans mon cercle d’amis. Mais juste des amis, plus des amants.»
Je ne te cache rien, maintenant j’attends ton verdict un peu crispé.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] A ton tour, mon Swan ! Je sens que cela ne va pas être évident de te confier. Je te montre tous les signes de bienveillance pour te mettre l'aise et dans de bonnes conditions. Mes deux mains ont pris l'une des tiennes, celle encore valide, pour l'embrasser et la serrer au niveau de mon coeur. Ton introduction, je la prends en pleine face. Le sol se dérobe à mes pieds. Je savais que mon départ avait dû te causer de la peine mais surement pas à ce point. Il n'est plus question que je t'abandonne mon Swan. Pourtant, je ne devrais pas me sentir coupable. J'avais écris une lettre par mois pour renouer le contact. Mais il n'y avait rien à faire, au fonds de moi une petite voix me disait : tu aurais du insister, lui rendre visite, etc ....Ma tête se lève pour rejoindre tes lèvres et t'embrasser avec une infime tendresse accompagnée du mot que je te délivre "Pardon".
Je me recale sur tes cuisses avec ta main toujours dans les miennes mais cette fois ci accolée à mes lèvres pour que je l'embrasse de temps en temps. Ces petits baisers t'encourage et te montre que je te soutiens. Tu peux y aller mon Swan. Je t'écoute jusqu'à la fin, sans prononcer un seul mot mais je n'ai pas coupé la communication. Mes regards, mes baisers sur ta main ou la façon que ma tête se recale sur tes cuisses sont une multitude de signes que je suis avec toi. Tu as fini. Je ressens ta crispation en attendant maintenant ma réaction. Désolée, mais je prends mon temps. Je sais que c'est un moment important pour notre future relation.
- Mon Swan, comment c'est possible que je t'aime encore et encore plus, à chaque jour, minute et seconde passée avec toi ? Je crois avoir atteint le summum et pourtant cette ascension se poursuit toujours, encore et encore. Et là, avec ta sincérité et cette mise à nue, tu m'as fait une des plus belles preuves d'amour...Je suis soulagée d'apprendre que tu as des amis et j'espère que tu me les présenteras pour que je fasse partie aussi des leurs. Que je fasse aussi bonne impression que toi tu as faîte avec Robin car je crois qu'il t'aime bien. Mon Swan, Mon Swan, Mon Swan....
Je me relève pour me tenir face à lui, regards à regards, qu'il puisse mesurer l'intensité des flammes qui dansent dans mes iris. J'entends nos respirations et les battements de notre cœur. Je sais qu'en t'embrassant là, ce baiser sera différent des précédents. Bien sûr je me souviendrais tout le temps du premier en haut de la grue avant notre saut vertigineux, c'était un baiser spontané et furtif. Le deuxième où tu me le rends après notre saut, afin de me prouver que je ne te suis pas indifférente. Et enfin celui du Loft ce même jour du saut, où je m'abonne à toi...Mais là c'est LE BAISER. Il sera à la fois timide, effleuré, tendre, puis langoureux, passionné et mystique. Mes lèvres scelleront le message que je suis à toi et à jamais. Les mots ne seront que superflus.
- Si je n'avais pas en tête l'image de Kyle qui nous espionne avec des jumelles, je crois que je te mangerai tout crue mon Chevalier !
(c) DΛNDELION
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27.06.20 11:12
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Isabel & Swan
Rêverie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je suis crispé dans l’attente de ton verdict mais je ne pensais pas que tout te dire allait me faire autant de biens. Il y a bien longtemps que j’avais choisi d’enfouir tout cela dans le fond de mon esprit et je ne réalisais pas qu’en fait cela régissait une partie de ma vie, que cela avait forgé une partie de mon caractère, tout comme l’éducation que j’ai reçue. Tu en parlais m’aides, je ne changerais pas du tout au tout, mais tu m’apprends petit à petit à te faire confiance. Je m’ouvre à toi, comme je ne l’ai jamais fait et j’espère ne pas me tromper. Je sais que je vais te faire du mal en t’avouant ce sentiment d’abandon, mais on s’est promis d’être franc l’un envers l’autre, je ne peux donc pas le garder pour moi. Mais le pardon qui suit ton doux baiser me touche.
« Tu n’as aucune raison de me demander pardon, tu ne pouvais pas savoir. Nous étions jeunes, nos sentiments étaient exacerbés et nous n’avions pas conscience de ce que nous faisions. »
Puis tu prends le temps de m’écouter. À la fin de mon récit, je prends un peu peur car tu ne réponds pas de suite. Puis contre toute attente, tu m’épates une nouvelle fois, tu acceptes tout ce que je te raconte, ma manière de vivre, d’aimer avant toi et surtout tu es prête à rencontrer ceux qui me sont le plus proches malgré nos anciennes relations.
« Je n’ai pas les mêmes relations avec eux, que celles que tu as avec Robin. Je ne me confie à personne ou plutôt je ne le faisais pas avant toi. Mais ils ressemblent à ce qui se rapproche le plus d’un ami »
Je n’ai totalement confiance en personne, il est pour moi très difficile de me faire des amis comme tu as la chance d’en avoir.
« Mais tu as raison, j’apprécie beaucoup Robin, pour plusieurs raisons. La première est qu’il a étailàla pour toi quand tu en avais le plus besoin, la seconde car il a beaucoup d’humour et enfin il a un joli cul et c’est agréable à regarder »
Eh oui, je vais encore te faire rougir mais l’avais besoin de détendre l’atmosphère, car face à ta magnifique déclaration d’amour, je ne savais pas comment faire mieux. Je n’ai pas l’habitude de ce genre de discours. Malgré tout, tu te redresses et m’embrasses comme tu ne l’avais jamais fait auparavant. Comme pour sceller un accord entre nous. Ce baiser je ne l’oublierai jamais. Je soupire contre tes lèvres lorsque tu t’arrêtes mais tu me fais rigoler avec ta description de ce pauvre Kyle.
« Je ne pense pas qu’il ait besoin de jumelle pour nous surveiller tu sais. Mais je ne voudrais pas me donner en spectacle dans ce parc. Que ce soit devant lui ou devant les autres. Mais je suis sûr que tu seras te rattraper lorsque nous serons rentrées. Mais pour le moment, j’aimerais bien profiter de ce moment au calme avec toi. Qu’en penses-tu ?»
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Mon Swan qui est assagi, voilà qui est rare. Son trouble émotionnel doit être à son paroxysme. J'ai envie de lui mais il a raison, cela peut attendre, surtout dans un tel moment magique. Notre attirance est à la fois mentale et physique. Je n'aurai jamais cru connaître une telle osmose alors que nous avons des différences tout de même. Pour détendre mes chakras, et pour une fois que c'est moi l'insatiable, je décide de rebondir sur les fesses de Robin si je puis dire.
- Pour le cul de Robin, moi j'ai une avance sur toi. Je les ai vues en vrai et sans tissus pour les cacher !
Alors que c'est toi qui es censé rougir à ma blague, mes joues me trahissent de nouveau en devenant comme d'habitude rouge framboise puis tomate. J'éclate tout de même de rire en regardant ta tête faussement indignée. Je te donne un dernier petit baiser pour préparer notre déjeuner. Je soigne bien sûr mon homme en te préparant ton assiette, car tu es blessé à la main. Bon tu n'es pas handicapé, tu me l'as bien fait comprendre cette nuit..., mais j'ai envie de m'occuper de toi. Je te tends donc ton assiette bien garnie, soignant la présentation, avec des petits plats raffinés froids italiens. Je n'allais pas te faire manger des vulgaires sandwichs jambon beurre ! Au menu : des Rotolini de Courgettes, des roulés de veau à la parmesan, du carpaccio de boeuf mariné, une salade sicilienne, et des torta italienne (tarte au riz au lait) avec un petit cœur en sucre de glace dessus. Je sais que je ne peux m'empêcher d'y mettre toujours une petite touche romantique.
- Mon Swan, cette liberté que tu démontres auprès de moi est la plus grande preuve d'amour. C'est ce qu'on appelle aussi la confiance. Que moi aussi je devrais également montrer en n'étant pas toujours si jalouse et si possessive. Je sais bien que tu m'aimes mais il doit y avoir un gène italien qui doit jouer dans l'histoire (la belle excuse). Et pour tes amis, s'ils le sont vraiment, tu peux te livrer à eux. Tu vas forcément de leur parler de nous, non ?
Je lui fais un petit clin d'oeil, avec un sourire aux anges. Je suis tellement heureuse.
- Et comment vois tu l'avenir maintenant ? Pour toi, pour nous ?
(c) DΛNDELION
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28.06.20 21:06
Invité
Isabel & Swan
Rêverie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Tu me fais rire avec ta blague sur les fesses de Robin. Je joue mon indigné pour te faire rougir. Je n’étais même pas obligé, rien qu’en faisant ta blague, tu réalises ce que tu viens de dire et tu rougis comme une tomate. Je ne me lasserai jamais de ce jeu entre nous. Je réponds taquin
« Je pourrais en être jaloux »
Et je ne précise pas, volontairement, si ma jalousie serait liée au fait que tu es vu ses fesses nues ou que moins je ne les ai jamais vus. Je te laisse cogiter là-dessus ma petite latine jalouse. J’aime quand même savoir que tu te battrais corps et ongles contre ceux ou celles qui m’approcheraient de trop près. J’en ferais de même à ton égard. Je suis très tactile naturellement et je ne peux pas l’exprimer dans la vie courante, mais je le reste avec le peu d’amis qui j’ai, je ne pourrais donc pas te reprocher de l’être de ton côté avec les tiens. Mais j’aurais du mal à rester de marbre face à toute autre personne qui tenterait sa chance avec toi.
Les plats que tu me sers sont dignes d’un restaurant. Fins et délicatement présenté alors que nous sommes assis sur une nappe au milieu d’un parc. Tu as pensé à préparer des aliments que je n’ai pas à découper. Je peux manger en utilisant uniquement ma main gauche. Tu as vraiment tout réfléchi et calculé pour cette sortie. Même ce petit détail qui me fait sourire et remet en avant ton côté romantique, ce petit cœur en sucre sur le dessert qui me fait sourire. Je mange avec appétit chacun des mets que tu as dû mettre si longtemps à préparer. Je pose mon assiette, repue après un si bon festin et je t’embrasse, avant prendre ta main et de te ramener doucement contre moi pour que tu t’asseyes sur mes genoux. Je passe mon bras valide autour de ta taille pour te caler contre moi. J’aime te sentir près de moi et je ne m’en prive pas.
«C’était délicieux. Si tu continues à me nourrir aussi bien, je ne pourrai plus marcher, je roulerais pour te rejoindre. Je vais devoir doubler mes heures de sports hebdomadaires pour composer de si bons repas.»
je parsème ton cou de baisers légers tout en parlant.
«Je ne pensais pas un jour que je pourrais être jaloux ou possessif, mais encore une fois tu as fait s’ écrouler toutes mes certitudes. Je ne pourrais pas te demander, ce que je ne suis pas capable de faire. J’aime bien ton petit côté possessif tant qu’il n’est pas poussé à l’extrême. Je t’ai parlé de mon passé et de mes amis, je ne veux pas que tu les voies comme de potentiels dangers pour notre couple. Avec eux, je reste très tactile, comme tu l’es avec Robin. Mais ils sont et resteront des amis. J’ai déjà parlé de toi à Maël et Tim et ils sont heureux pour moi, pour nous. Il me reste Nathan, mais c’est plus compliqué, pour le moment je n’arrive pas à le voir en dehors de son travail au Four Birds et c’est un endroit trop public pour que nous mettions en avant notre connivence. Mais je te promets qu’un jour, je te les présenterais. Il faut juste trouver le moment idéal. Eux aussi ont des obligations familiales ou professionnelles qui les empêchent d’être libre facilement. »
Tu respires le bonheur et cela me fait chaud au cœur. J’aime voir cette lueur de joie briller dans tes yeux. Elle m’avait manqué pendant ces 5 jours, seul au manoir. Je suis pensif face à ta question, je fais rarement des plans sur mon avenir personnel. Je vis plus au jour le jour mais je veux bien essayer de jouer le jeu pour toi.
«Mon avenir, je le vois avec toi. Je ne sais pas où, ni dans quelles conditions mais il sera à tes côtés. Pour le reste, je vais me laisser porter par la vie et ce qu’elle nous apportera.»
Je n’ai pas ton romantisme, je plus pragmatique, mais c’est déjà un grand pas pour moi de m’imaginer dans quelques mois, quelques années avec toi.
«Je commence à bien te connaitre, chérie, et je me doute que toi, tu as déjà une idée bien précise de notre avenir. Alors donne ta version de ton futur ma belle ?»
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] C'est peut être notre première conversation sérieuse même si les esprits et les cœurs restent légers avec quelques blagounettes. Je suis satisfaite que ces petites collations t'ont plu, Mon Swan. L'air de rien, j'avais passé tout l'après midi d'hier aux fourneaux. C'était aussi une façon de laisser passer le temps et puis je voulais t'impressionner. Tes compliments me vont donc droit au cœur. C'est ce petit genre de détail qui fait aussi que je t'aime.
Confortablement maintenant de nouveau assise sur tes genoux, je t'écoute, luttant pour rester concentrée avec tes beaux yeux vert qui me fixent. Mon attention se porte à 500% lorsque tu commences à parler de notre avenir. C'est un peu flou et vague mais le principal y est : ton avenir, il sera à mes côtés. Je rebondis aussitôt à ta question et prenant un ton très sérieux.
- Y a un proverbe italien qui dit qu'un homme qui apprécie le repas de sa femme est un homme à moitié marié...
La tête médusée que tu me fais...Heureusement je suis sur tes genoux sinon tu partais en courant. J'attends encore quelques secondes. Je savoure. Et enfin j'éclate de rire.
- Mon Swan, tu aurais du voir ta tête...Si suis je si affreuse pour que je me marie avec toi ?
Je te fais une belle grimace en finissant par un baiser dérobé sur tes lèvres
- Tu n'as pas encore fini tes études, tu es jeune, et tu es un noble héritier, je me doute que bien le mariage n'est pas un sujet d'actualités. Je suis comme toi même s'il faut parfois donner un petit coup de pouce pour se donner des chances de réussite et de bonheur. Mon diction préféré c'est qu'un avenir ne se prévoit pas, il se construit. Et plus je passe du temps avec toi plus j'ai envie de construire cet avenir avec toi. Je me moque éperdument des titres et des richesses. Biensûr qu'on ne manque de rien, mais pour moi le principal est de rester à tes côtés. Je vais te confier mon rêve, celui qui me comblerait de bonheur.
Et là il ne s'agit plus de plaisanter. L'intensité dans mon regard en est le témoignage. Je prends une longue respiration.
- Ce rêve, il est d'être comblée d'amour par un homme toujours attentionné envers sa femme et ses enfants.
Mon index de main tapote son coeur.
- Et j'espère que quand tu seras prêt, ça sera toi !
Un grand sourire illumine mon visage pour ne pas te perdre. Je ne dis plus un mot. Mes yeux ne te quittent plus.
(c) DΛNDELION
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Invité
02.07.20 19:21
Invité
Isabel & Swan
Rêverie
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Autant j’arrive à te faire rougir facilement, autant tu as le chic pour me déstabiliser. Je me doute bien en te posant ma question que tu avais déjà une idée bien précise concernant notre avenir. L’allusion, a notre mariage me laisse sans voix et complètement déstabilisé. Je dois avoir fait une tête catastrophée quand tu m’as posé la question car tu éclates de rire à la vue de ma réaction. J’essaye de me reprendre rapidement je ne veux pas que tu interprètes mal ce que je viens de laisser transparaître dans mon attitude.
« Comment veux-tu que je te trouve horrible Isabel, cela n’a aucun rapport. C’est juste que je ne m’attendais pas à une telle déclaration »
Et la suite de ta tirade, après ta grimace et ton baiser volé, me fait comprendre que tu n’es pas vexée. Je sais que tu attends de ma part plus de romantisme ou de mot d’amour, à l’image de toutes les déclarations que tu me fais, mais même si je le pense au fond de moi, je ne peux pas exprimer ce que je ressens tout haut. J’ai la sensation que cela pourrait casser la magie qui s’est installée entre nous. En fait je n’arrive pas à me détacher de cette peur de faire une erreur et de te rendre malheureuse, alors que tu te plies à toutes mes exigences et ma manière de vivre.
« Cela fait beaucoup de raison de prendre notre temps et de voir venir les choses. Je ne dis pas que tes rêves ne correspondent pas aux miens, loin s’en faut. Ils sont justes prématurés pour le moment. Mais je n’exclus pas de les réaliser un jour. Dès que possible même, mais selon moi il faut laisser le temps au temps. Tu l’as dit toi-même, je dois finir mes études, cela fait partie des choses qui me tiennent à cœur. Et il y a ma famille »
Là je sais que j’attaque une partie pas facile à accepter pour toi. Nous avons discuté, dès le début de notre relation, de l’obligation de garder secrète notre relation, tout au moins au début, mais je ne t’ai jamais livré le fond de ma pensée. Je te serre un peu plus contre moi, l’heure n’est pas à la distraction, mais je puise en toi la force pour mettre des mots sur mon ressenti concernant ma famille.
« Je sais que nous sommes une famille qui peut paraître singulière et hors du temps. Nous avons des valeurs qui peuvent paraître désuètes, j’en conviens, mais ce sont celles qui m’ont été inculquées dès mon plus jeune âge. Je suis fier de porter le nom de mes ancêtres, fier d’être anglais et attaché à certaines de nos traditions. Je suis aussi celui qui trouve que les choses devraient évoluer et bouger un peu. »
Je caresse ton dos avec ma main valide, cela me réconforte de te sentir contre moi et m’aide à continuer.
« Je suis le troisième fils, je n’ai donc pas les mêmes obligations qui pèsent sur mes épaules que mes frères, je ne peux donc pas me fier à leurs expériences. Cela peut paraître paradoxal, mais même si je les fuis le plus souvent possible, j'aime profondément ma famille et je la respecte. Je ne sais pas encore comment ils réagiront, lorsque je te présentais à eux. »
Je dépose un baiser dans ton coup pour appuyer le reste de ma déclaration.
« Mais crois-moi, je te présenterais à eux. Et quand ce jour arrivera, on fera en fonction de leurs réactions. Je te promets que quelle que soit cette réaction, je trouverais une solution. »
Et je reprends avec que tu râles.
« Pardon, nous trouverons une solution. Comme tu le dis si bien, a deux on est plus fort »
Je sais que tu ne rigoles pas lorsque tu me regardes si fixement et tapote mon cœur de ton doigt pour appuyer tes propos. Je reste a l'écoute car ce n'est pas un moment pour se moquer ou tourner les choses en dérision. Nous parlons enfin sérieusement, sans nous laisser perturber par nos envies ou nos émotions et ce qui va se dire n'est pas anodin. Une promesse ne se fait pas à la légère.
« Attentionné, j’essayerais de l’être chaque jour, mais je compte sur toi pour me remettre sur le droit chemin en cas de besoin. Quant à savoir si je suis cet être qui semble si parfait quand tu en parle, j’ai des doutes. Mais cela n’empêche que je suis prêt à beaucoup pour toi, pour nous. Je ne suis pas encore prêt à tous ses changements, pas en si peu de temps. Laisse-nous juste un temps de vie deux, un temps de découverte et d'amour loin des yeux des autres. Vivons ensemble des moments aussi formidables que celui que nous vivons en ce moment."
Je te fais pivoter pour que tu te retrouves face à moi et qu'à ton tour, tu vois que je ne plaisante pas.
"Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, Princesse, je peux juste parler du présent. Et ce présent me plaît. À nous de travailler ensemble pour que l'avenir sois encore plus beau."
Même si je ne suis pas encore prêt à faire le grand pas et à te donner tout ce dont tu rêves, je ne dis pas que cela ne sera pas faisable à l'avenir. J’ai juste besoin de plus de temps. Je t’embrasse tendrement pour appuyer mes propos puis je me penche pour murmurer à ton oreille.
"Si une personne peut me faire changer et pourquoi pas me faire devenir plus tard un mari et un père, c'est bien toi. Tu m'as déjà fait changer. Tu m’as fait découvrir que je pouvais aimer et être aimé, alors rien n’est perdu."
